
Texte compile 12
Texte compile 12
Les poètes
Re Sim La6 Re7
1. Ils ont la lune sous le veston
Solm7 Do7 Fa7M Re7
Pyrotechnie dans le poitraille
Solm7 Do7 Fa7M
Des ecchymoses dans la fiction
Fa7M Rem7 Sol[La] La7
Du bleu de méthylène pour semaille
La mélancolie créative
Mouill' dans le port de ses pêcheurs
Quand la métaphore est rétive
Malgré le vol du goléand slammeur
Re Sim La6
Dans la province des poètes
Rem7 Sol7 Do7M9 Lam7
Les arbres pleurent à chaudes feuilles
Rem7 Sol7 Mib7dim Mim7
Devant la saison qui s'endeuille
Fa Mi7 La
A l'enterrement d'une amourette.
Refrain :
Re Re[Do] Sim Sim[La]
Inutile beauté des épanchements célestes
Sol Re[Fa#] Mi7 La
Instable particule de génie lyrique
Fa Fa[Mi] Rem Rem[Do]
Nécessaire exalté complètement à l'ouest
Sib Fa[La] Sol7 Do7
Un trou de vers dans notre langue académique.
Sib69 Lam7 Solm6 La[Mi]
2. Si la conscience est un murmure
La réalité est un cri
Ils guettent la moindre fissure
Dans l'aquarium de nos humbles vies
Chienne de vie qui perd ses poils
Ils en ont plein leur pull-over
Ils chantent pour un os à moelle
Pour le mistral mort dans les chambres à air.
Dans la province des poètes
L'amour brûle à pierre fendre
Comme une onde dans ses méandres
L'inspiration est leur conquête.
Refrain :
3. Ils parlent aux dieux comme aux démons
Font des chefs d’œuvre de papier
Cherchent la mus' dans les bas fonds
Et peu importe la rime estropiée.
Traquant la fleur sur le bitume
Comme un Doisneau de vers forgés
Ils font la roue avec leur plume
Pour le plaisir de quelques initiés.
Dans la province des poètes
Le mot pris au pied de la lettre
S'en va séduire l'analphabète
Dans une ballade champêtre.
Refrain :
Novembre 1983. Belle et mystérieuse.
Sim Fa#4 Fa#m Sim Mim6 Sim Mim6 Sim
Belle et mystérieuse
Sim Sim7 Sol7M[Si] Sim
Comme une ivresse à l'altitude
Mim Mim4sus Mim Mim7
Une offrande à l'incomplétude
Fa# Fa#7 Sim
Parfumée au thé à la menth' poivrée,
Belle et ombrageuse
J'me suis brûlé dans ses rayons
Et dans ces encens de poison
Condamné au charter des exilés.
Re La
J’ai fantasmé sur ses reins d’albâtre
Sim Fa#m
Ses jambes d'huiles jusqu'à son âtre
Mim Mim[Mib] Mim[Re] La7
Ces rêveries où je la vois nue
Re Fa#m7 Sim
Entre deux scorpions, étendue
Lab7dim Fa#7 Sim
Réveillant les serpents à levrette
Belle et langoureuse
Quand elle m'emmène cynique
Dans son ballet arabique
Le djinn au corps et le ventre de sable.
Belle et voluptueuse
Dans ce voyage en chimérie
Où j'ai sur ses cuisses entrepris
L'absolu dessein secret du vivant.
J'ai cadencé dans ses dédales
Transe érotique sinusoïdale
Ma vamp aux algues noires
Dans son regard d'ambre et de soirs
Rimmel de cannelle et d'outremer.
Belle et vénéneuse
Son abricot, fruit défendu
J'aimais son amande fendue
Moi, l'occidental amant égaré.
Belle et mystérieuse
Comme une droséra enjôleuse
Le cul d'une héroïne aqueuse
Mon souvenir tatoué au henné.
J'ai conjuré mes plaies à ses sorts
À ses onguents amères des Louxor
Me suis pâmé dans le patchouli
Avec ses mygales sur le vit
Diamants et rubis dans l'hippocampe.
Le petit moteur
Depuis que je suis née
Il y a quelque chose
Qui me casse les pieds
Comme la fée clochette
Ou le magicien d’Oz
Qui m’ retourne la tête
En me sonnant les cloches
Jusqu’à l’apothéose
Au fond d'ma caboche
Refrain
J’ai un petit moteur
À manivelle
Un petit emmerdeur
Juste une crécelle
Qui tourne à l’intérieur
En ritournelle
Comme un cyclomoteur
Une grande sauterelle
Un p’tit truc sans valeur
Qui bat de l’aile
Ça fait des confettis
M’ secoue le cogito
Dès que je réfléchis
Ça fait des étincelles
Et m’enfume illico
Sous son p'tit air rebelle
Il me presse le citron
En jouant du pipeau
Dans le clocheton…
C’est lui qui fait la loi
Même s’il est, je l’avoue
Pas plus gros qu’un p’tit pois
Quand je perds les pédales
Il se change en gourou
Et m’ siphonne le bocal
Il s’agrippe au plafond
Et s’attache comme un pou
Dans le carafon…
Paroles de Betty Brume
Les potes âgés
Sim Re Do#m75b Fa#7
1. Nous n'étions pas de la fanfare binaire
Sol La Re Fa#7
Plus proch' du groove du quaternaire
Sim Re Do#m75b Fa#7
Nous on préférait l'artillerie de luthier
Sol La Fa#7
Qu'on briquait à gorges déployées
Si7 Mi4 Mim7
On faisait tous un peu d' magouille
La7 Re
D' la contrefaçon de bafouilles
Si7 Mim 5#
Fausses notes sous la jaquette
La7 Re
Au marché noir des chansonnettes.
Fa#7 Sol Fa#7 Sim Re Do#m75b Fa#7
Ce qu'on a semé mes potes âgés
2. Quand les larfeuilles avaient encore des oreilles
Et Saint' Cécile encore de l'oseille
Digne d'un don nous n'avions pas un radis
Pour sonner à l'hôtel de Verdi,
On avait chacun sa combine
Pour faire scintiller les rétines
Un alexandrin qui décroise
Les asperges des suédoises
Ce qu'on s'aimait mes potes à son
3. On vendait de la poésie de brigands
Réfugiés des faubourgs à Bruant
Pour émousser des revêches, les canines
Écorcher Lavilliers, ça fascine.
On faisait tous un peu d' trafique
Que du stupéfiant thoracique
De la ritournelle savante
Pour estomaquer la passante.
Ce qu'on a semé mes potes âgés
4. Avant qu'ell' ne nous numérise en con-
-temporains de l'art de l'hélicon
La machine à faire couler l'eau sous les ponts
Il faudra bien finir la chanson
On faisait tous un peu d' truande
Du « C'est extra » en contrebande
Pour un auditoire de stagiaires
Charmé aux tripots libertaires
Ce qu'on s'aimait mes potes à son
(donne moi) Aphrodite
Mim
Aphrodite
Do7M9
Tu es dans le secret des mages
Lam Mim
Pour me dire où ma belle surnage
J'attends un signe
Du cosmos aux virginités
Sa voix timide et déchirée
Do
Donne-moi
Lam7 Re
Les vignobles aux rosées diaphanes
Sim Do
Où son visage en filigrane
Si7 Mim
S'empourpre de mon bonnet d'âne.
Aphrodite
Comme un sentiment primordial
Exsangue d'énergie vitale
Cupidon
Sans le vouloir elle accrochait
Sur un ballon sauteur, un lai
Mon cœur et des rires à la craie.
Fam7#5b Si7 Mim
Donne moi sa candeur
Variation 1 : Donne-moi
Son corps de chair et son sourire
L'immaculé de mon désir
Donne-moi
Si tu m'entends mais ne m'entend
Plus que l'autan.
Aphrodite
Quand le puits de ma gamberge
Chétive, couronnée de vigne vierge
Elle me fait signe
De son mausolée de Légos
Fantôme, entre lilas et coquelicots
C'était toi
Colin maillard des catéchismes
Aux bancs scolaires des homerismes
La consomption des angélismes
Variation 2
Fa#m
Inoubliés
Sol Fa#m
La tendre anorexie des bords de Loire
Mi La
Et les jupes fendues des balançoires
Mes tous premiers
Émois au carrousel des pubertés
L'ébauche amoureus' pour l'éternité.
Lam
Inspire-moi
Sol Fa Mim
De quoi m'essuyer les globes oculaire
Fa Sol La
Quand j'entends le sud de Nino Ferrer
Laisse là moi
Dans mes nocturnes post-traumatiques
D'où s'évaporent des miasmes romantiques.
Aphrodite
Du vergers rose virginal
A la morgue de l'hôpital.
Quand sous le signe
De l'Anne, septennat Giscard,
L'amour qui valait trois milliards
Y’a toujours un amant.
Rem Rem7M Rem7
Pour toutes les moitiés jalouses
Dom Dom7M Dom7
Les demis-mondaines à partouze
Rem7 Solm7
Biches à frimousses
Do79 La7 Re7M
Cougar aux dents maousses
Intrigante aspic des palaces
Ingénue couleuvre en terrasse
Des bouilles à baise
Mormone ou Thaïlandaise.
Solm7 Do79
Pour des milliers de jupons
Lam7 Si7M
De garçonnes en pantalon
Do79 La7 Re7M
Couine un Bunny.
Pour des millions de saut'relles
D'innocentes bagatelles
Bêle un Johnny.
Sol6 Fa#m7
Refrain : Y’a toujours un amant
Lam7 Mim7
Quelque part un dom Juan
Solm7 Re7M
Un bohème ou un lieut’nant
Fa7M Mi7M Re7M
Pour effeuiller un roman
Pour l'effarouché à dînette
Ou révolté de la lingette
Tendre bécasse
Intello des sargasses
Grasses quémandeuses d'extases
Chétive alaveus's de topazes
Poule de banlieue
Joueuses de cartes bleues.
Pour les milliers de « peau d’âne »
Et les milliards à Josiane
Piaille un pigeons.
Des milliers de platoniques
Où d’ardentes boulimiques
Hurle un bichon.
Refrain : Y’a toujours un chéri
Un amoureux transi
Un macho en treillis
Pour décharger son fusil.
Pour les besogneuses ouvrières
Estivantes aux jambes légères
Rombières de plage
Écolos des bocages.
Pour les héroïn's d'aventures
Dulcinées de littérature
Les angéliques
Les vamps sataniques.
Pour ces milliers de starlettes
Sportives des banquettes
Miaule un poilu.
Pour ces millions de chignons
De faux cils polissons
Brame un cornu.
Refrain : Y’a toujours un crooner
Quelque part un chanteur
Un pipeau enjôleur
Qui jouera les jolis cœurs.
Un vieil emmerdeur
Mim Sol Mim
1. __Je plonge dans les cloaques
Sim Mim
Je frotte à l’ammoniaque
Do Si7 Mim
Les chimères d'ivoire.
Do Si7 Mim
Les chimères d'ivoire.
J'gaspille mes semaines
À chatouiller la gaine
Corset des apparences Bis
Refrain 1 : J'suis un vieil emmerdeur
Avec mes chansons intransigeantes
Poussièr' dans l'inspirateur
Je n'ai jamais léché la clinquante.
2. Chercheur de la p'tite bête
Quand crésus se la pète
Comme un ballon d' baudruche. Bis
Misanthrope humaniste
Au marché nihiliste
Du néant surcoté. Bis
Refrain 2 : J'suis un bousculateur
Quand je fouill' les vestiair's des postures
Un coup franc dans la rumeur
Chuis un supporter de la rayure.
3. Tagueur de vos cultes
Je croule sous les insultes
De vos crédulités. Bis
Écorcheur de nombrils
De mes ongles inciviles
Je fais chier les heureux. Bis
Refrain 1 : J'suis un vieil emmerdeur
Avec mes chansons intransigeantes
Poussièr' dans l'inspirateur
Je n'ai jamais léché la clinquante.
Refrain 2 : J'suis un bousculateur
Quand je fouill' les vestiair's des postures
Un coup franc dans la rumeur
Chuis un supporter de la rayure.
Que celui qui n's'est jamais tué
Solm Mib
1. Que celui qui n's'est jamais tué
Fa Rem
Me lance la première bière
Solm Mib
Je suis un pervers habitué
Fa Rem
A brûler mes viscères
Mib7M5b
Aux balles à blanc.
2. Dans mes tiroirs à pharmacie
J’ai momifié mes pulsions
Coup de blanco sur le récit
Via l’hymen en fusion
Solm La4 La7 Rem Sib Solm La[Sol] Rem[Fa] Rem
De Perséphone
3. Apologu' du siège éjectable
Tourne ma roulette russe
La gâchette sur l'insondable
Rideau sur l'utérus
De ce bas monde
4. J'ai des cyprès plein le palais
Un cercueil sur la langue
Je sépulture à la sagaie
Ma syntaxe qui tangue
Decrescendo
5. Qui n'est jamais mort pour de faux
Cet aplomb dans la cervelle
Pour faire languir la vielle faux
En jachèr' nos parcelles
De vanité
Satangèle
Lam Do7M[Sol]
Égaré dans le Sahel
Fa Do[Mi]
Je suis, étrange Satangèle.
Fa Sol7
Viens m’arracher, je m’ennuie.
Do74 Do7
Au seuil des mille et une nuits
Fa Sol
Si rare parure de l’éden,
Mim7 Lam7
Tes cheveux de sable, reine
Fa Sol7 Do Fa Do Fa
Sont des cobras de désir.
Refrain : Do Lam7 Re7
Par, par les flammes de l'enfer
Sol Sim7
Se profile sous ta nuisette
Do Lam7 Re7
Par, par les cierges de Lucifer
Mi7 Lam Lam[Sol] Re
Ta troublante silhouette
Ces pupilles de chlorophylle
Qui s’allument entre tes cils
Comme un mirage du fleuve Amour
Caresse ma peau de vautour .
Le sang de tes lèvres riches
Me condamne l’âme, biche,
Au Ténéré des sorcières.
Refrain :
Viens m’envelopper d’odeurs
Quand l'orage fait la fleur
Qui s’épanouit entre tes bas.
Sous la tente des sabbats.
Pleuve au soupir de mon corps
Car je suis déjà si mort
De cette traversée charnelle.
Symphonie des mots.
Solm Rem7
Refrain : Symphonie des mots aidez-moi
Mib7M Rem7
De vos vers dévots, volubiles
Dom7 Fa7
Devenez de divins vaudevilles
Sib7M Mib7M
Déversant vos visions volatiles
Rem7 Re7 Solm Re79 Re7
Vagues de virgules évadez-moi.
Sib6 Fa7
Dévoilez vos veules voyelles
Solm Re7
Peu dépendant des prudes pendules
Sol7 Dom7
Ces bulles qu’un bulot fabule
Solm Re7 Solm Solm7 Solm6 Solm5#
Bon baril de rébus rebelle.
Refrain :
Dissonant' l'insane consonne
Se propage sur mes pages polies
Des scribes de scrabbles s’écrient
« Mort aux rimes nourries d'hormones».
Refrain :
Servile cervelle à versets
L'homélie mélo d'Amélie
Dans l'art lourd reluit la lie
Je souffre des affres en phrasés.
Refrain :
Les chroniques vendéennes.
Mi7 Lam
Refrain: Allons enfants écouter les baleines
Re7 Sol
Des chroniques vendéennes
Do Si7
Sur ces rivages au soleil accroché
Mim Si7 Mim Mim[Re]
Sur les roches d’écumes endimanchées.
Do Si7 Mim
La, la, la, la, la, la, la, la, la
Mi7 Lam
Ces tranches de vie aux pays des Olonnes
Re7 Sol
Sous les vents qui ânonnent
Do Si7
Quelques rumeurs du port et ses acteurs
Mim Si7 Mim Mim[Re]
Sont classées au ciné de mon cœur.
Do Si7 Mim
La, la, la, la, la, la, la, la, la
Mim Lam Fa#7 Si[Mib]
Voir les Sables sous la nei-ge
Mim Lam Fa#7 Si[Mib]
Les chalutiers sous le cortè-ge
Mim Mim5+
Des goélands
Mim6 Mim5+
Qui m’font du vague à l’âme
Mim Mim5+ Fa#m7
Quand l’atlantique sous le blâme
Si7 la sol fa mi
Est frileux.
Refrain:
Bleu littoral des vacances
Qui s’évapore de mon enfance
Où se pavane
La comédie humaine
Mais vers le large se promènent
Mes rêves.
Refrain:
Sur les récifs de la Chaume
Le continent est un fantôme
Et les embruns
Des amours disparues
S’évanouissent dans les rues
De septembre.
Refrain:
06 mars 1997 Le vieux car
Lam Mi7
J’étais dans un vieux car
Do6 Rem
Tout seul avec Magritte
Lam Si7
Qui m’emmenait nulle part
Rem6 Mi7 Lam
Sur une route insolite.
Do Fa/La
Aux ombres de Verlaine
Mi7 Lam
Nous escortaient, troublantes,
Do Fa 7Dim
Des rapsodies foraines
Mi7 Lam Lam7 Fa Mi
Ô tristesse violente.
Des corneilles automates
Sur un calvaire maudit
Nous mataient d’un air fat
Au détour d’un lieu-dit.
Les nimbus défilaient
Un peu dans tous les sens
Car Zeus en son palais
Découpait la cadence.
J’roulais dans ce vieux bus
Sur un asphalte aphone
Au silence d’angélus
Pas même un Al Capone.
Angoisse de labyrinthe
Au milieu des sièges vides
J’avais peur de l’étreinte
Un voyageur fétide.
J’étais dans un vieux car
Tout seul avec Delvaux
Traînant sur la langue noire
Ses mécaniques chevaux.
Dans ce désert formol
Aucun seigneur d’algèbre
Seules, des girafes molles
Me baillaient leurs ténèbres.
Bouclette
Fa Sib7M
1. __Dans le kerterre de Bouclette
Sol7dim La79b
__Y a des notes suspendues
Rem7 Solm711
__Des ampoules à « Jingle bells »
Do7 Fam6
__Et des scrabbles défendus.
Fa Sib7M
__Couvrant sa peau blanche neige
Sol7dim La79b
__Ces tissus qu'elle a dompté
Rem7 Solm711
__En son grand lit rond, j'assiège
Do7 Fa
__Au rayon X envoûté.
2. De ses poignées maternelles
Elle bricole des dorures
Des philtres à la citronnelle
Et des coffres sans serrure
Dans le cerveau de Bouclette
Y a des lynx et des pandas
L’œil au pigment d’Espelette
Elle m'aspire comme au sabbat.
Poème synthétique
Intro : Mim7 Rem7 Mibm7 Rebm7
Mi La69
1. __L'imaginaire d'enfant__
La69[Fa#] La69[Si]
D'albatros carbonisé
Mi La69
__Sous le chant des composants
La69[Fa#] La69[Si] La#69[Do]
Quatrain d'électricité
Refrain :
Do#m7 Labm7
C'est un poème synthétique
La7M[Fa#] Si6
Imaginé par le robot
Do#m7 Labm7
L'intelligent électronique
La7 Si7
Qui fait des fractals de Rimbaud
2. Apollon numérisé
Quand ses transistors cadencent
L'ode aux circuits imprimés
D'inhumaines transparences.
Refrain :
Musical : Mi Mim Mi Mim Mi Mim Mi Mim
3. Ô créateur post-scriptum
Accouché sous la loi d'ohm
Tes poumons de silicium
N'inspire que des axiomes.
Refrain :
Sur le tableau noir
La La[Sol#] Fa#m7 La[Mi]
1. __Sur le tableau noir de la classe
La La[Sol#] Fa#m7 La[Mi]
__Des griffons à la craie hurlait
Re Re[Do#] Sim
__Cocteau tremblait dans sa carcasse
Sim[La] Mi[Sol#] Re[Fa#) Mi
Sous le préau dansaient les ba - - lais
2. « L'enfant au tambour » dépressif
Récitait sur le tourne disque
L'histoire de France au subjonctif
Pendant que j'hurlais sur mes ménisques
3. Les poulpes dans les cabinets
Et les poux géants des pupitres
Coupaient les langues des bonnets
Nos trousses portaient le deuil des pitres
4. Les couloirs empestaient la honte
Et les blouses la chair de poule
Sur l'estrade du mastodonte
Des chinchillas vomissaient la houle
5. Sous la douche froide d'une encre
Éternuaient les verbes à spirale
Sur les fesses poussaient des chancres
Devant l'horloge à fluide glacial
Tous les textes sont déposés à la SACEM