
Textes compile 13
Textes compile 13
Chevalier
Solm7 Dom
Il y avait au temps des rois
Re Solm7
Un misérable chevalier
Do#7dim Dom
Dans une croisade oubliée
Dom7 Fa
Qui songeait à son Artois
SibM7 Mib7M
Sa lointaine patrie
La13 La11# Dom[Re] Re7
Sur les chemins d'Arabie.
Sol Sim7
Il avait passé sa vie entière
Do7M Re
A guerroyer dans la loyale
Lam Fa#m75b
Imposant la justice royale
Si75b Si7 Mim
La loi d’un seigneur qu’on vénère
La7 Rem7
Qui sait au combat s'illustrer
Sol La4 La7 Re47 Re7
Pour clamer sa gloire de cavalier.
Sol Sol7M Do Re Sol Sol7M
Refrain : Chevalier du fond des temps héroïques
Do Re
Galopait sans répit
Sol Sol7M Do Re Mim7
Chevalier du fond des âges magiques
Do Re Sol
S'ennuyait de sa mie
Bien trop de cœurs, il a crevé
Dans son imposante armure
En regardant ses blessures
Il revoyait les charniers
Les suppliques des martyres
C'était l'heure du repentir.
Comme à l’automne de tout's errances
Au temps venu des confessions
Le preux du château d’Outremont
Effeuillait l'arbre d’existence
Sur les tomb's des vieux guerriers
Qu’les archers du mal ont emportés.
Refrain :
Jamais homm' ne fut plus brûlé
Au feu ardent de ses remords
Combien de gueux subirent le sort
De périr sous son épée
Des murailles des donjons
Il criait ses tords à Orion.
Du matin de sa vie d’aventure
Au crépuscul' de ses honneurs
Tout's ces batailles pour l'horreur
Étaient autant de déchirures
Celui qui fut jeune héros
Maintenant n’est plus qu'un vieux corbeau.
Refrain :
Le balayeur
Intro : Sib7M Lam7 Rem Do Sib7M Lam7 Do6
Fa Lam
1. Un matin frais
La7[Do#] Rem
Berlin ouest s'éveille
Fa Lam
Les arbres en simple appareil
La7[Do#] Rem
Sont de maigres rabbins
Solm Lam
Son ombre et lui s'affairent
La7[Do#] Rem
Dans la rue déserte
Sib7M
Sur ces pavés inerte
Do6 Rem7 Rem
Tels des cœurs de tortionnaire
Sib7M
Sur les poubelles pleines
Do6 Rem7 Rem
Des immondices humaines.
Fa Lam Rem] La[Do#]
Refrain : Le balayeur de la rue Brune
Rem[Do] Sib7M9 Lam
A fait de son existence
Sol7dim Rem
Une morne pénitence.
Rem Mim[Re] Rem Sol[Re] La[Re] Sib[Re] La
2. Les trains de chair
Qui la nuit, le traversent
La mémoire sous la herse
Sont pareils à la poussière
Que son balai fidèle
Son bâton de pluie
Résilient d' la voirie
Lave en larmes de javel.
La culpabilité
Est un long couteau rouillé.
Refrain :
3. L’œil de David
Le fixe où qu'il aille
La honte dans les médailles
De l'aigle génocide.
Son défunt pèr' Wagner
Il veut l'oublier
Ses galons d'officier
Les deux S, la Croix de fer
Curer les bouch's d’égout
De ce parental courroux.
Refrain :
Deux nymphes
Lam Mim
Ell’s se levaient aux abeilles
Fa Do
Comme deux chattes engourdies
Sib Lam
Cheveux d'airain, de vermeil
Si7 Mi7
Dans les draps noirs d'euphorie.
Ell’s s’aimaient comme deux lys
Enlacés pour la passion
Dans l'île grecque tentatrice
Pour la beauté du démon.
Lam Fa Sol Do
Refrain : Ça n'était pas des mœurs à pastourelle
Lam Fa Mi7 Lam
Pour ces deux nymphes aux lagon cristallins
Un rondo débauché à quatre mains
Pour des accords de septième ciel.
Ell’s lutinaient dans les dunes
À l'ombre d'un buisson brun
Où le désir de chacune
Y cueillait le fruit commun.
De leur triangle à pétales
Sous la tunique stérile
Des garçonnes immorales
Dominait le mont fertile
Refrain :
Ell’s se baignaient dans la crique
De l’Égée, la mer aimante
Et ses largesses érotiques
Houleuses fêtes galantes.
Elle pêchaient à la cithare
Les fantasmes des ondines
Que leurs déviances égarent
Devant, l'homme, clandestinent.
Refrain :
Comme la chair est fiévreuse
Des voyages en sacrilège
Où des Sappho lumineuses
S'échangent des privilèges
L'amour aux sens interdits
Même au féminin pluriel
Vaut mieux qu'un béguin maudit
En cage hétéro-Marcel.
Refrain :
Début février 2000 Alors, je vis transparaître.
Sim4 Mim27
J’étais planté dans le vase des souvenirs
Fa#7 Sim4 Sim4[La]
Trop desséché par la cruauté des zéphyrs
Sol7M6 Fa#m74
Pour décrocher Verlaine de son socle en béton
Sol7M Do#m75b Fa#
Ou triturer le bonheur avec un crayon.
Mon œil de cristal avait perdu son éclat
Il me semblait que j’entendrai sonner le glas
Avant d’avoir pu retrouver l’eau de la vie
Avant d’avoir revu le soleil à minuit.
Sim
Refrain 1: Alors, je vis transparaître
Mim6
Ces baisers enfouis dans tes lettres,
Fa#m7
En apesanteur, tout mon être
Sol7M
Devint et deviendrais peut-être.
Je n’avais qu’un seul sommeil pour deux oreillers
Des fantômes à fouetter quand j’allais travailler
Faire mon numéro devant un parterre de sourds.
Je voyais Caliméro se pendre haut et court.
Les pachydermes des industries culturelles
Pouvaient bien usiner du beau en logiciel
Je n’avais plus la rage d’écorcher ces girouettes.
Pour mes détracteurs, je n’avais plus de pirouettes.
Refrain 1:
Ulcéreus’ tendance à la mortification
Je prenais les tourterelles pour des faucons
Et m’accouplais sur les tapis de l’infortune
Avec des chouettes pour gagner la faveur des runes.
J’aurais fini par croire aux vertus des déluges
Au dalaï-lama et à tous ses transfuges
Mais j’allais me prendre une poignée de châtaignes
A l’aube et sous le tonnerre d’un nouveau règne.
Refrain 2: Car tu devais apparaître
Des baisers enfouis dans ton être
En apesanteur, tout ton astre
Devint et deviendra mon âtre.
Les bateleurs.
Rem Re[Do] Re[Sib]
Fa Solm Rem
Refrain : Les bateleurs sont arrivés sur mon rivage
Fa Solm Rem
Dans un galion à remonter le moyen âge
Fa Solm Rem
Les bateleurs ont débarqué un jour d’orage
Fa Solm Rem
Sur les trottoirs du monde, ô ! Triste mouillage.
Lam7 Sib
Sur les pavés de ma cité
Do Rem
Y’a des fakirs aux yeux bridés.
Lam7 Sib
Dans les rues sales de l’hiver
Sol La La[Sib] La[Do]
Voici l’orient en tapis de verre.
Fa Sib Fa Solm Rem
Les mille et une nuits en costume de soie, la la la la la la
Fa Sib Fa Solm Rem
Ont charmé les serpents des poches des bourgeois, la la la la la la.
Refrain :
Comme une parodie tragique
De notre système cosmique,
Posé sur un cordeau céleste
Y’a une ombrelle qui fait la sieste.
Les lois de la nature sont épouvantées, la la la la la la
Tous les tambours de ma poitrine sont réveillés, la la la la la la.
Refrain :
J’entends la voix d’un des nomades
Si douce dire une balade
Sur un’mandoline sicilienne
A courtiser la faune urbaine.
Avant que la grisaille ne soit dans ma lucarne, la la la la la la.
Enlevez-moi pour me revendre à une gitane, la la la la la la.
Refrain :
01/11/2009 L'absurde.
Fa#m
1. Voici l'humaine qui pont ses œufs
Bipèdes hagards et insolites
Mi
Étouffant de haine sous l'ypérite
Dans la bataille pour le mérite.
La7M
Dans le puits pourpre et tortueux
Sim
Quelques sept milliards de parasites
C'est la voix lactée pour la patrie
Poussières au balai des toupies
Re2sus
À peine le temps de se construire
Qu'il nous faut déjà repartir
Mi2sus[Lab]
S'éloigner des comédiens de cire
Dans ces folklores de tristes sires
Do#7
Phénomènes aléatoires physiques
Illusions anthropocentriques.
2. C'est l'hégémonie Super Dupont
Notre inconscience en expansion
Notre univers sait son implosion
Aussi nos civilisations.
L'avenir est gérontologique
Et pollué l'arbre génétique
Les électrons libres et l'excentrique
Qui surnagent dans l'illogique
Dans le calcul de l’indifférence
Le hasard n'a pas d'importance
Pile tu gagnes et c'est ta naissance
Face perds, c'est le seau d'aisance
Exister demande tant de swing
Trop de bobards sous les insignes
3. C'est la chair, terreau de nos envies
Qui impose son pot pourri
Aurais-je vu quand j'étais morveux
Le serpent qui se mord la queue
Dans les églises des vaniteux
Le ridicul' fait des envieux.
C'est le religieux pour s'extirper
De nos esprits écartelés.
Pourquoi les hommes ont-ils adulé
Des dieux de marbre inanimés
Et leurs zélateurs presque immortelle
Ironise la salmonelle.
4. C'est la conscience le grand mystère
Une émanation de matière.
A l'extérieur, je n'vois que des nombres
Est-ce l'absurde qui m'encombre.
Je m'évade dans un trou de ver
Visitant d'autres fourmilières.
J'ai laissé s'épanouir sous ma crête
Les tubercules du poète
Et railler les messies de fumette
La bouche cousue du prophète
C'est l'humanité dans son festin
J'y bois son huile de ricin
Et Sisyphe me prend la paluche
Sur son monticul' de baudruche.
Les célibats
La Re Re7
1. __Dans le quartier des naufragés
Sol La7 Re
Y'a des comptoirs où vont s'échouer
Re7
Des buveurs de miel distillé
Sol La7 Re
Mais leur essaim est un guêpier
Fa#m Mim7
Ces fonctionnaires des jours sans fil
Re
Sont en exil.
Re Fa#7 Sol Re
Refrain : Dans la vase blême des célibats et du cafard
Re Fa#7 Sol La7 Re Do
Les romans d'amour et d'aventure sont au placard
2. Dans ce décor, les bons soûlots
Ont le chagrin à fleur de peau
Et les séquelles de leur jeunesse
Sont dans les tics de leurs ivresses
Le bistrotier du réconfort
Bénit leur sort.
Refrain :
3. C'est en Bacchus qu'ils ont la foi
Mortifiant leur cervelle de bois
Sous l’œil vengeur des luminaires
Les poches ouvertes sur l'enfer
Il s'en vont tout seul dans leur vie
Hissant la nuit.
Refrain :
Refrain variation:
Re Fa#7[Do#] Sol[Si] Re[La]
Dans la vase blême des célibats et du cafard
Re Fa#7[Do#] Sol[Si] La7 Re
Les romans d'amour et d'aventure sont au placard
Décembre 2012 L'étrangère
Do
1. D'où viens-tu belle étrangère
Fa Do
Tes cheveux couleur d'olive
Sol7 Do
Je viens de pays en guerre
Mi7 Lam Mi7 Lam
De Gaza à Tel Aviv.
Lam Mim7
2. Mon génome est apatride
Rem7 Sol7 Do7M Do7
Je n'ai pas de haine au doigt
Fa Sol Sol[La] La
Je suis veuve par homicide
Fa Si7 Mi4 Mi7
L'enfant est resté en moi.
3. Mais sais-tu belle étrangère
De Brest à Aix-en-Provence
La violence populaire
Se contient en apparences.
4. Je ne prie aucun prophète
Le désert est mon seul temple
La concorde est ma conquète
Le mirage est mon exemple.
5. D'où viens-tu bel anathème
Tes yeux noirs commes des ogives
Je viens de Jérusalem
Père arabe et maman juive.
6. Infirmière sur les deux rives
J'ai trop vu gicler d'artères
Quotidien sur le qui-vive
L'avenir hors des frontière.
7. D'où viens-tu belle étrangère
Tes cheveux couleur d'olive
Je viens de pays en guerre
De Gaza et Tel Aviv.
Qui peut vivre d'amour
Intro : Fa#m7 Mim7 Do#m75b La79b
Sol7M9 La[Sol]
1. __Qui peut vivre d'amour
Sol7M9 La[Sol] La6
__Le soleil dans sa tour
Do#m7 Fa#m79 Fa#m7
__La brise qui enivre
Rem7 Mi75#9b
__Dentellière de givre
Mi79b Solm75b[La] La79b La7
Ou jonquilles des près.
Re Re7M Sol7M Sol6
Refrain : Comme la lune luit au clair de nuit
Re Re7M Sol7M Sol6
Comme le feu réchauffe l'aube transit
Re Re7M Fa#m75b Si7
Les notes pétillent en harmoni - e
Mim7 Do#m75b Fa#m7 Sim
Il n'y a que du rose dans l'infini.
2. Qui peut vivre d'amour
Le chien au calembours
Les perdrix libertaires
Au bal des éphémères
Ou la vache des près.
Refrain :
Musical : Mim[Re] Re5b11 Re7M Re7dim Do#m75b Fa#74[Do#] Fa#7 Sim
3. Qui peut vivre d'amour
La maman de velours
L'infirmière apatride
Le généreux candide
Ou le sage des près.
Refrain : Comme la lune luit au clair de nuit
Comme le feu réchauffe l'aube transit
Les notes pétillent en harmonie
Il n'y a que du rose dans l'infini
Canon : De l'amour naît la matière
Chaque atome de l'univers
Ma Toonette.
Mim La6\Mi
1. Qu’est-ce qui fait scintiller tes paupières
Mim La7
Tes pâl’s émeraudes dans leurs salières
Rem7 Sol76
Quelle embellie sèchera tes pleures
Rem7 Sol7
Cet alcool de chair qui nous écœure.
Do7M Sol/Do Do7M Re#7Dim
Ma Toonette.
Je ne fut pas l’homme « comme il faut »
Celui qui psalmodie du credo
Moi, j’empêcherai cette marée
De chrysanthèmes bleus t’inonder
Do7M Sol/Do Do7M
Ma Toonette.
Pont musical : Lam Si7/La Mi7/Lab Lam/Sol Re7/Fa# Fa Mi Mi7
Lam7 Rem7
Refrain n°1: J’irai voler les vers d’Aragon
Sol7 Do7M
Pour te les scotcher sur le menton
Fa7M Sim75b Fa#m74 Mi/Lab La6 Si7
Et je retournerai à l’école de l’amour.
Tu as la mémoire des « Roses Blanches »
Et des tragédies en avalanches
Auprès de ma brune, je veux être
L’amant au parapluie de tes lettres.
Ma Toonette.
Je voudrais te guérir des promesses
Esquissant les jambes de ta noblesse.
T’habiller le corps d’objets célestes
Une armure de flamme contre la peste.
Ma Toonette.
Pont musical :
Refrain n°1 :
Qu’est-ce qui fait sangloter les violons
Et gémir les portraits du salon
Quand verrai-je les doigts sur ton piano
Délivrer son âme de ton fardeau.
Ma Toonette.
Refrain n° 1 :
Refrain n° 2 : J’te ferai des crêpes à la violette
Pour tous tes caprices de starlette
Et nous retournerons sous la couette
Ma Toonette.
Jolies mines
Intro : Mib Lab7M
Dom Fam Solm Dom
1. Tu aimes la chasse au gibier à deux pattes
Sol7 Lab Sib Do
Le tartar', les tripes à la sauc' tomate
Dom Fam Solm Dom
Surprise partie à la kalachnikov
Sol7 Lab Sib Do
Y a pas de tarlouze chez les sous-offs
Lab Solm
__Ton char n'a pas de fleur
Fam Dom
Mais elles sont dans ton viseur
Mib Sib Dom
Refrain 1 : Trempe, trempe ton joli dard
Mib Sib Dom
Dans la chair du maquisards
Mib Sib Mib
Le missile au damnés de la terre
Sib Lab
Bénit par le Saint-Père
Mib Sib Dom
Tire, tir' tes balles dorées
Mib Sib Fa Lab Labm
Dans les poitrails des abhorrés.
2. Tu aimes l'ambianc' dans les forces spéciale
Torturer le traître au son des cigales
Chefs d’œuvre de sanguine dans ton rafale
Sur la populace collatérale.
Le zyklon B infuse
Quand la caserne s'amuse
Refrain 2 : Sème, sème tes jolies mines
Sous les semell's de la vermine
Attention les niacoués, les gringos
T'as d'la poudre à gogo.
Pète, pète, ton gros calibre
T'as les roubignoles qui vibrent
3. Tu aimes les jeux vidéos un peu gore
Les sports de combats, les toréadors
Ton truc en amour c'est le cuir et les chaînes
Tu rêve en soldat d'éduquer les païennes.
Rien ne vaut le bon air
Grisant de la guerre.
Refrain 1 :
Que reste-t-il
intro : Rem Sol6 Sol9sus Sol7dim Rem Sol[Si]
Rem La[Do#]
1. __On a tant nos blues échangé
Fa6[Do]
Chardons des bienveillances usé
Sis9sus Sib7M9 Mi7dim
Dans la solitude quantique
La4 La79# Re4 Rem
Du permafrost informatique
Re Re7 Sol74
__On a tant dérivé du sud
Do7 Fa7M
Tous ces états d'âme qu'on élude
Lab7dim Mi[Lab] Lam7
J'ai mis nos maux dans un shaker
Rem7 Do#75b Do#m7 La[Do#] La Mi7911
Joli cocktail pour mon Parker.
Refrain:
La Mi Fa#m
Que reste-t-il de nos fous rires
Fa#7 Sim Fa#75# Sim7
__L'amour à couler sous les ponts
Mi[Lab] La Labm7[Do#] Fa#4 Fa#m7
__Les escarmouches aux p'tits oignons
Mib7dim Fa#m75b[Si] Mi Mi7
Ont remplacé nos duels de lyres.
La Mi7M[Do#] Re7M[Si]
Que reste-t-il de nos envols
Fa#7 Sim Si69 Labm75b
__Dans le baldaquin des Venise
Mi7 La Si7[La] Sol6[La]
__Dans mon pyjama de prêtrise.
La Rem
Et tes charmes dans le formol.
2. Sous la météo capricieuse
La sappe des ans silencieuce
Fait pencher la chambre badine
Nos fondations sont de feutrine
Toi, tes humeurs de coquelicots
Moi, troubadour sans un bravo
Le labyrinthe des saisons
Nous a fait perdre la passion.
Refrain:
Sur le pont des soupirs
Sol Do[Sol] Re7[Fa#]
__Je voudrais m’envoyer en l’air
Do Re49 Sol
Sur un coup de tête nucléaire
Mim6 Mim5# Re7
Pour irradier tous mes remords.
Malheureux docteur Folamour
Aliéné par manque d’amour
J’veux pas finir dans le décor.
Sol Do7M9
Refrain : __A trop compter les mois
Sib7dim Sol7M[Si]
__Qui filent entre mes doigts
Sim6 Lam7
__J’ai fini par dormir
Re79 Sol Sol2 Sol
__Sur le pont des soupirs.
Je voudrais imposer mon cri
Pas comme un certain Jésus Christ
Mais comme un frêle Don Quichotte.
Mais la nausée contemporaine
Me fait cracher dans son arène
Mes derniers rêves de lumière.
Je voudrais me noyer dans l’art
Et ne penser comme un anar
Qu’aux aventures marginales.
Je voudrais vivre l’impossible
Rester de glace et impassible
Devant les charmes de l’habitude.
Refrain : A trop compter les nuits
Qui coulent dans mon lit
J’ai fini par vieillir
Sur le pont des soupirs.
Griseries fantasques
Intro : Re7M Do#m7 Re7M Do#m7 Do7M Sim7 Do7M Sim7
Sim7 Sibm7 Lam Do7[Sib]
1. Phénoménologie du loufoque
Fa7M Mim5#
De mes balivernes plurivoques
Lam9sus Lam[Sol]
J'anatomise de l'excentrique
Re7[Fa#]
Pillard de logique
Fam
Je m'ébaudis au chamboule-tout
Do[Mi]
Du bagou.
Pont : Fa La7dim Mim7 La7
Solm7 Fa6 Fa7M
Variation 1 : Causeur de fanfreluches
Solm7 Do79 Fa67M9
Qui taille des grammaires
Solm7 Labm7 Fa7M
Sur les fripes à greluches
Solm7 Do79 La74
Trousseur littéraire
2. Bouilleur de cru des olibrius
Je fais du delirium de lapsus
Échappés de la matière noire
Fendu de la poire
Bondissant Loki de lexiques
En barriques.
Variation 2 : Je bataille en ivresse
Des joutes spirituelles
À suriner de liesse
L'idiome formel
Re7M
Refrain : J'ai des bouffées délirantes
Do#m7
Quand je me défonce
Re7M
Aux fissions extravagantes
Do#m7
Lyrisme de sconse
Do7M Lam7
C'est le tango de Tanguy
Fa7M Si7dim Sim75b
Qui rythme mes frasques
Mi75# Fam6
Des coups de point sur les i
Do[Mi] Lam Mi7[lab]
Griseries fantasques
Musical
3. Dans vos conciles à la brillantine
Je m'affranchis et je chevrotine
Du jargon à la fraise des bois
Aux ducs de guingois
Mes lapins bleus jubilatoire
Mes bâtards.
Variation 3 :
Un boute-en-train caduque
Aux feuilles fantaisistes
Baragouineur qui truque
Décruciverbiste.
Refrain :
La haine.
Intro : Lam9sus Mim7 Rem79 Mim Si
La Solm[La]
1. La haine est de retour !
Fa#m7 Re7M Do#7 Re79
La louve affamée de chair humaine par l’hiver de l’obscurantisme
Do#m7[Sol] Fa#m7
cherche des enfants perdus à se mettre sous la dent.
La Solm[La]
Presque tous les hommes sont des bambins dans la nuit noire.
Fa#m7 Re7M Do#7 Re79
Dans ce brouillard aux odeurs de souffres, se cachent les magouilles
Do#m7[Sol] Fa#m7
du Père Fouettard, de Lucifer ou du grand capital, c'est pareil.
La Si7[Fa#] Fa7[Do]
J’y entends bêler des moutons que la peur excite.
Fam6[La] Fa47[Do] Re#m67[Fa]
De peur d'être tondu ils échangent leur inquiétude contre des chaînes.
Fa#7[Do#] Sibm7 Mib7
Le vent est glacé mais l’odeur du sang chaud est enivrante pour ceux
La Solm[La] Fa79b[Re#] Re79b Re7
que le froid de l’ignorance à rendu anthropophage.
Lam Mim Rem
La bêtise est bien plus dangereuse qu'un poignard et l'aveuglement Mim La9sus
plus pernicieux que la colère.
Si9sus[La] Lam Mim
Soyons vigilants, courageux et brandissons nos guitares pour danser la
Rem Mim La[Mi] Si[La]
carmagnole sur les agoras bitumées et nous crierons à tue tête : « vive
Sib
la liberté ».
2. La haine est de retour !
La hache de guerre se négocie dans l’antichambre de l’apocalypse pa
les VRP du massacre côté en bourse.
Notre peuple embrigadé cotise à la sécurité Nazionale pour se faire
soigner les engelures libertaires ou le cancer de la solitude.
La paix ne rime pas forcément avec ordre.
Les poètes s’en sont rentrés dans leur tête alors que les chiens féroces de la propagande industrielle aboient dans les haut-parleurs de nos rues des hits parades abrutissants.
L'acrimonie des médias envers l'intelligence excite les masses nourries
au MacDo, aux croisières sur buildings flottants, à cette culture mondialisée et dégoulinante de vulgarité.
Les consommateurs sont drogués aux GAFAM.
Ne vous laissez pas ligoter la pensée braves gens, le chemin de la connaissance est un puissant bouclier contre l'intolérance.
3. La haine est de retour !
Accouchée par la bête immonde, sa génitrice vérolée aux oriflammes des fascismes.
Il y aura toujours des imbéciles pour marcher au pas de l'oie, pour couper des cheveux long et le poil qui dépasse des électrons libres.
Quand l’hiver des crésus fanatiques enfermera la terre entière dans l’obscurité la plus absolue, il sera trop tard.
J’entends déjà le cri des innocents sacrifiés au nom du nouveau totalitarisme économique agonisant dans le béton des promoteurs d'électrochocs sucrés.
Que dire des petites flammes vacillantes sur les cartons des SDF, des migrants que des militants de la propreté ethnique essaient d'éteindre en hurlant à la mort.
Qui sont ces mutants qui vomissent en chœur?
« Vive la purification capitaliste et le partage du monde.
Reviennent les beaux jours des travaux forcés, des pelotons d’exécution et la torture.
Tous les textes sont déposés à la SACEM