
Textes compile 2
Textes compile 2
Je pense à toi donc je suis.
Rem SibM7 Solm7 Do97
Ma grande bleue retrouve ses couleurs
Rem/Fa Lam74/Sib Mim75b La
Au néon de la galaxie en fleur
Fa Fa5# Mim74 La7
Ô ! Créature fondamentale.
Ma névrose a caché ses aspirines
Mon acoustique sonne les mâtines
De tes pupilles boréales.
Solm Lam Sib SibM7 Mi7/Lab
Refrain : Je pense à toi donc je suis
Lam9 Solm Solm/Fa Solm/La La7/sol
Je pense à toi donc je suis.
Le cosmonaute a retrouvé la lune
L'escadron du bonheur refait la une
Dans la nef du sentimental.
Ont disparu les rayonnements fossiles
Des étreintes à la gloire des idylles
Pareilles aux filantes étoiles.
Refrain :
Comme l'abstinent retrouve son opium
Mon esprit se dilate ad libitum
Dans des volutes instrumentales.
La sérénité sur tes cheveux d'or
Qu’on voudrait couver dans un coffre fort
J'en rêve, c’est ma martingale.
Refrain :
S'envol'nt à nouveau des fleurs de ma chair
Moi qui me desséchais dans le désert
Pour t'en couvrir de leurs pétales.
Ma bonne étoile.
ReM7
J’ai la tête en l’air
Mim7 La9b
Et les bras ouverts
Sim Mi7
Vers cet astre scintillant
Mim7 Sol/La
De mes nuits d’enfant.
Re7M SolM7/Si
Refrain : Cette étrange
Fa#m7 DoM7
Bonne étoile
ReM7 Sim6
Qu’est mon ange
La67 La7
Ma cigale.
Sur mes roses en deuil
Ses petits clins d’œil
Entre les cils des nuages
Me donnent courage.
Refrain :
Sol Fa#m7
Variation : Sous le ciel cousu
La76 La75# ReM7
Aux dépressions gorgées d’opprobre
Sol Fa#m7
J’ai la plume claustrophobe
DoM7 ReM7 Sol/La La6 La75# La7
Et l’âme sans vertu.
Comme aux champs de ruines
La haine et la bruine
Font trembler mes os
Moi son joueur de flûteau.
Refrain :
4. Du noir labyrinthe
D’où résonnent les plaintes
Des poulbots malheureux
Je cherche comme eux.
Refrain :
Variation : Les mornes journées
M’enlisent quand j’suis orphelin
De ce diamant dans son écrin
De nuit dorée.
Refrain : Cette étrange
Bonne étoile
Qu’est mon ange
Ma cigale.
La liberté
Sol7M
1 : Pour avoir osé prétendre
Do7M Sim7
Dans l’Eden artificiel
Lam7 Re79
Qu’aux bras mauvais des méandres
Sol6
Un jour, je m’ ferais la belle
Sol75+ Sol7
Ell’ m’a rendu la vie rance.
Dom6 Sim74
Non sevré de ses fragrances.
Lam79 Re79 Sol6 Do#m75b
La liberté, la liberté
Do Sol7M[Si]
Je suis aliéné à la liberté.
2 : Pourquoi cet aigle moqueur
Plane-t-il sur mon donjon
Dans son art psychomoteur
Qui s’inspire des vagabonds
Aux godillots de Jean-foutre
Des ours blancs et des loutres
La liberté, la liberté
Je suis aliéné à la liberté.
3 : Je suis une idée en cage
Qui soupire à l’amnistie
Dedans le verbe un passage
Tout nu de corps et d’esprit
Mais l’aéroport est vide
Notre jeunesse invalide
La liberté, la liberté
Je suis aliéné à la liberté.
4 : D’avoir écorché son nom
Sur la vague des odyssées
Sans remords et sans soupçons
L’infortun’ des sans papiers
La solitude du cancre
M’ont fait, en vain, jeter l’ancre.
La liberté, la liberté
Je suis aliéné à la liberté.
5 : Pour avoir osé chérir
Dans une armur’ de cristal
L’insolence et les zéphyrs
Aux frontières de la morale
Ell’ m’a largué dans ses mythes
L’apesanteur m’est critique.
La liberté, la liberté
Je suis aliéné à la liberté.
Va mon cri.
Lam Mi[Lab]
Les hommes sont des anges déchus
Fa Do7M[Mi]
Du paradis du père Noël
Rem7 Do7M
Et leur folie est perpétuelle
Sim75b Re[Mi]
Aux dogmes des langues fourchues.
Mim Do#m75b
Refrain : Va mon cri dans le néant
Do7M Sim7
Nous n’sommes ici que passant
Mim Do#m75b
Vois la mort au bout des rails
Do7M Sim7
Du train de nos fiançailles.
Pourtant il y a la beauté
Et le miracle de l’amour
Qui nous fait son humble discours
Par le langage des nouveau-nés.
Refrain :
Tout meurt sous la faux quotidienne
Et la bonne et la mauvaise herbe
J’ai la clairvoyance acerbe
La lucidité diluvienne.
Refrain :
Le pathétique est sous mon square
O philharmonie des mortels
Vous ne jouez que des décibels
Qui se perdront dans la nuit noire.
Refrain :
Bohémien des temps modernes.
Intro : Sim La6 Sol6 Mi7/Lab La6 Sib7dim
Sim La6
F’rons l’amour en caravane
Sim Mim6 Fa#m7 Si7
Jett’rons nos ancres aux platanes
Mim7 La7 Re7M
Tous deux effeuilleurs de coqu’licots
Do7M Si Fa#m Si Fa#m
Sur les aires de repos.
Sim La6
Porterons la bonn’ nouvelle :
Sim Mim6 Fa#m7 Si7
« On s’aime, nos bras ont des ailes »
Mim7 La7 Re7M
Ouvrirons la cage aux opérettes
Do7M Si Fa#m7 Si Fa#m7
Tourmenter les girouettes.
Si Fa#m7 Si Fa#m7
Refrain : Bohémien des temps modernes
Si Fa#m7 Si Fa#m7
Bohémien des temps modernes
Sim7 Do#m7
Sur les routes à luzerne
Re7M
On quêtera aux mille bornes
Mib7dim Mi/Re Fa#
Les doux chants de la licorne.
Volerons pas aux épiciers
Les fruits de la liberté
Tous les orangers de l’Alaska
Fleuriront sur nos pas.
Les zombies des centres ville
Se rechargeront les piles
De ce morceau de guitare bleue
Comme ton chat amoureux.
Musical : Sim La6 Sol6 Mi7/Lab La6 Sib7dim
F’rons des bébés en voiture
Que tu cries sous la voilure
D’une nuit de paillettes filant’s
Nos noces triomphant’s.
De la Finlande à l’Espagne
Notre pays de cocagne
C’est la brise dans ta chevelure
Qui guidera nos montures.
Les muses
Rem Rem5+ Solm7 La79b
1. On n’en finit jamais de regretter son œuf
Rem Rem5+ Solm7 La79b
C’est notre objet perdu, souvenances qui nous bluff
Sib7M Lam7
__Cette jouissance mystérieuse.
Fam Sibm Mib Dom7
On voudrait se dissoudre entier dans l’abstraction
Fam Sibm Mib Dom7
Constellé d’hypothèses aux errements abscons
Sibm6 Mim7
__Vouloir les étreintes fiévreuses
La79b Rem
__Des muses.
Pont : Do[Re] Sib[Re] Rem Do[Re] Sib[Re] Do[Re] Rem
2. J’ l'ai parfois rencontré, bizarre, au bord des gouffres
Cette orpheline pale, ma mémoire qui souffre
Morose et souriante a la fois
Je la reconnaissais comm’ dans un curieux rêve
Absenc’ réincarnée au hasard d'une grève
J’osais séduire la messagère
Des muses.
Pont :
3. Plus belle ma frégate que les caryatides
Qui portent le balcon des salons insipides
Des humanoïdes abouliques
Quand ell’ m’ouvrit ses yeux enfin comme des roses
C’est mon commun destin qui faisait une pose
Une aventure dans la crique
Des muses.
Pont :
4. Pourquoi scruter le gris des cieux mon cher athée
Mon désir a besoin d’une autre éternité
Avec ell’, ma moitié perdue
J’ m’noyais dans l’absurde, aux sources mélangées
De nos ébats grandioses, l’ennui désaltéré
Dans la couchett’ suspendu
Des muses.
Pont :
5. J'irai consumer entre ses jambes lascives
Mes richesses d'hier, inutiles archives
Dans le dernier acte charnel
Et je ne retiendrai de cette transcendance
De ma passante, ma comèt’, mon évidence
Son embrassade dans le ciel
Des muses.
Pont :
La bougeotte.
Sol Do Re
J'ai la bougeotte docteur
Do Sol
J'ai le feu au postérieur
Do Re
C'est le diable qui m'embroche
Do Sol
Quand je m'assoie quelque part
Si7 Mim
C'est l'Ulysse qui m'accroche
Re7 Sol
Si je demeure de placard
Si7 Mim
Je n'peux rester cinq minutes
Re7 Sol
Sans qu'mes orteils ne chahutent
Do Re
J'voudrais prendre des vacances
Do Sol
Comme un étang sous silence
Re Do
Que dois-je faire mon bon docteur?
Mim Lam
Refrain: Il faut prendre le temps
Re7 Solm
D'écouter son divan
Do7 Fa7M
S'étirer tendrement
Rem7 La4 Do
Sur un lit provençal
Mim7 Lam7
Il faut prendre le temps
Re7 Sol7M
Au moins pendant dix ans
Do7M Fa#m75b
De r'garder les passants
Si7 Mim
Usant tout les trottoirs
Re7 Sol
Du matin jusqu'au soir.
2. J'ai la bougeotte docteur
Un cyclone à l'intérieur
Si je vais en Amérique
J'ai le béguin pour la Chine
J'suis amoureux d'Angélique
Des ses deux soeurs, des voisines
J'ai la montre obsessionnelle
Des passions en ribambelle
J'fais du dix mille mètres à l'heure
Quand on veux prendre mon coeur
Que dois-je faire mon bon docteur?
Refrain:
3. J'ai la bougeotte docteur
Une hélice dans le sternum
Un coin tranquille me fait mal
J'ai des fourmis dans les pneus
Du piment aux amygdales
Du courant d'air dans les yeux
A cause comme disait maman
Qu'suis né prématurément
Au bout d'six mois j'étais là
Gesticulant dans ses bras
Que dois-je faire mon bon docteur?
Refrain:
Chanter pour ne rien dire.
Rem Solm6
Mes souffleurs de refrains sont à bout de souffle
La Sib7M Rem7 Rem
Canés dans leurs pantoufles,
Solm6
Quelle désillusion d’entendre l’avenir
Sib7 La7 Rem Do79
Chanter pour ne rien dire.
Fa Sol7
Apprivoiser l’alphabet des rossignols
Solm7 Lam7 Rem
Comme dans mes années folles,
Solm6
C’est pas donné à n’importe quelles rides
Sib7 La7 Rem7 Do7
J’suis dev’nu trop lucide.
Fa Mi7
Refrain : Chanter pour ne rien dire
La7 Rem74 Rem7
Gratter sans conviction
Sol7 Solm79 Lam7
Pour un moment d’émotion
Rem7 Mim7 Solm79 Lam7 Rem
Fugitive.
Pour traquer la lune dans le blanc d’son œil
Mes mots sont des écueils,
Trop frileux dans mes oripeaux ataviques
En fibre poétique.
Jaillissaient des vergers des cités stériles
Dans mes odes puériles,
Quand je louchais à la loupe funéraire
Sur mes troubles amers.
Maintenant tous mes sentiments sont de cire
Impossible à décrire
Je ne suis qu’un saltimbanque qui préfère
Chanter pour mieux me taire.
Qu’est-ce qu’ont célébré les mots les plus humbles ?
Ce sont des choses simples.
Hors de moi les chants des révoltes rupestres
Ces parodies terrestres.
Les musiciens sont les chantres des mystères
En braille sur la terre,
Moi j’ai pas d’grand horloger dans mon poitrail
Tout juste un feu de paille.
O musique dévoile-nous l’indicible
Rien qu’un ré d’invisible
J’vous dévoile mon obédience aux violonades
Qui substance des nomades.
Le Barbarie.
Mi Do#m La Si7
Refrain : Allons faire un tour du coté du Barbarie
Mi Do#m La Si7
Voir si l’on y mange du Chevalier du Trenet
Lab7 Do#m Lab7 Do#m
Voir si l’accent parisien n’a pas bouilli
Fa#m7 Si7 Labm7 Do#m7
Si la môme Piaf prend encore son déjeuner
Fa#m7 Si7 Mi Si7 Mi
Par le vieux phono au milieu du res-to.
Mim Fa#m75+ Si7
C’est un p’tit restaurant de la rue des écoles
Mim Fa#m75+ Si7
Dans un vieux quartier d’une ville au bord de la mer
Mi7 Lam
On y déjeune en do majeur et en sol
Re7 Mi#7dim Si7
Au son d’un orgue de barbarie poitrinaire
Mi7 Lam
Du temps où Paris chantait
Fa#m7 Si7
Le petit vin blanc.
Refrain :
Ce sont deux artistes de la rue chansonnette
Entre l’accordéon et la sauce béchamel
Qui vous racontent les cabarets, Mistinguett
Entre le piano, la guitare et les gamelles
Comme si tout Paris chantait
L’accordéoniste.
Refrain :
Ici pas de Mozart y’a que d’la ritournelle
Un peu de Saint-Germain, la casquette mauvaise œil
Encore un coup d’jaja à grand coup d’manivelle
Et c’est Montmartre qui fleurit dans les mill’s feuilles
Comme si tout Paris chantait
Les mauvais garçons.
Refrain :
Le village.
Mi Re Mi
1.Y’a des rumeurs à oxygè-ne
Re Mi Re
Des rues sans croquemitaine.
Mi Re Mi
Y’a des fontaines de jouven-ce
La Si
Comme une réminiscence
Mi
De ces jours fanés
Re
Où l’humanité
La Si
Faisait l’amour dans les foins.
2.Y’a des chaumières où le moral
N’est pas sous gardénal.
Le vin coule dans le rustique
Et le verbe archaïque
Fleurit près des vaches
Qui sont pleines de taches
De rousseur et de lune.
Mi La
Refrain : C’est un village perché
Si Mi7M
Dans les limbes de Morphée
La7M Fa#m7
Qui vient hanter mon sommeil
Re#Dim Mi Si
De ses rayons de soleil.
3.Sous les sabots y’a des violettes
Comme un nid à pirouette.
Sous les jupons y’a des sorcières
Qui pour faire une carrière
N’ont pas de rimmel
Et sous les aisselles
Le dernier Fabergé.
Refrain :
4.Y’a des vergers à pommes dauphines
Des festins pleins d’épines.
Des champignons plein la boutique
Pas du tout atomique
Et cet œuvre d’art
Sur la mare aux canards
D’un soir tout empourpré.
Refrain :
1980 Les marins.
Re
Vous les marins Vieux loup de mer
Sim
Braves matelots Ou petit mousse
Sol
Qui tout gamin Loin de la terre
La7
Firent le ballot. Pas de vie douce
Re
Pourtant vous êtes gaîté
Sim
Dans les tavernes du port
Sol Mim
Mais vous ne pouvez rêver
La Sim La Sol Re
Autre chose, que bon sort.
Que de courage A chaque départ
Braves matelots Vers l’océan
Que de voyages Revenez tard
Faites sur les flots. Famille attend.
Mais vous savez, vous qui êtes
Si frêles créatures sur la mer
Que les vagues et la tempête
Vous emporterons vers un autre univers. Musical
3. Vous les marins
Brave matelots
Qui tout gamin
Firent le ballot.
Les lettres de l’amour.
Do Mim7 Lam7 Fa7M
« A »comme une approche de l’amour
Do Mim7 Lam7 Fa7M
« M »comme un moyen de s’y mouvoir
Do Mim7 Lam7 Fa7M
« O »comme orchestrer les oiseaux bleus
Do Mim7 Lam7 Fa7M
« U »comme utopie de l’uniforme
Do Mim7 Fa Sol7
« R »comme un royaume de ritournelle.
Do Mim7 Lam7 Fa7M
Dis-moi mon dictionnaire
Do Mim7 Lam7 Fa7M
Les lettres de l’amour
Do Mim7 Lam7 Fa7M
Fais-moi ton missionnaire
Do Mim7 Lab Sib Do Lab Sib Do
En quête de l’amour.
« A »comme ascenseur pour arc-en-ciel
« M »comme un morceau de mandarine
« O »comme un océan d’oreillers
« U »comme usager de l’unisson
« R »comme revivre pour un regard.
Dis-moi mon dictionnaire
Les lettres de l’amour
Fais-moi ton missionnaire
En quête de l’amour.
« A »comme accroché à l’aiguillon
« M »comme mélomane du merveilleux
« O »comme orphelin de la grande Ours
« U »comme univers dans l’univers
« R »comme receleur de la romance.
Dis-moi mon dictionnaire
Les lettres de l’amour
Fais-moi ton missionnaire
En quête de l’amour.
Rendre l’or
Intro : Fa#m74 Re7M Mi Fa#m74
Sim[Fa#] Sim Sim[Fa#] Sim7[Fa#] Fa#m
1. Le sirocco qui flagelle les amants
Lab[Fa#] Sim7[Fa#] Fa#m
L’histoire qui désenchante le roman
Re7M Re6 Re7M
Sa colombine qu’on n’a pas su garder
Re7dim Re7M Re6
Qui faisait des herbiers de roses séchées
Mi Fa#m7 Fa#m75#
C’est peu dire que je veux.
La Sol6
Refrain : Rendre l’or au songeur éplorés
Sim Labm75b
Rendre l’art au démiurge épuisé
Re[La] Lab7dim
Rendre l’ire aux tornades
La La7M La5b Fa5#13#
Rendre l'air aux nomades
Fa#m
Marco Polo, ta grammaire qui m’échappe
Mon pur sang, jadis, à brider ses soupapes
Les Seychelles, pour mon thorax oppressant
M’égare la boussole aux pôles aimants.
Comme un crétin je voudrais.
Refrain :
Variation :
Sim9sus Mim7
Tant qu'il y a de l'envie, il y a de l'espoir
La9sus Sib7dim
Dans ce lassant promenoir
Sim9sus Mim7
Qu'est l'échiquier de nos caquetages
La9sus Sib7dim
Il faut changer de bornages.
Sim9sus Mim7
Tant qu'il a de la vie, il y a de l'essence
La6 Sib7dim5#
____Dans nos uniques existences.
Qui peut chausser les souliers des Michel Ange
Quel médium risquera son œil dans l'étrange
En ces temps d’eau de javel, je parasite
Et je brandis mes seringues prosélytes
Que leur doux sérum puisse.
Refrain :
Mon syndrome de Peter Pan
Re Fa#m7
1. J'ai le syndrome de Peter Pan
Sol La7 Re La
Le complexe de l'adulescence
Re Fa#m7
Mon nez trop long dépasse du rang
Sol La7 Re Re7
Dedans la cour des obéissances
Solm7 Do7
Je ne crois plus qu'à Super Dupont
Lam7 Rem7 Rem5#
Aux fées et à la pataphysique
Solm7 Do#7dim
Pas à la vierge mais aux trublions
Mim6[Sol] Mim7 La79b La75# La7[Do#] La7
Qui répandent le rêve acnéique.
Pont : Re / Sol[Si] / La / Sol[Si] / Sib7dim / Re[Fa#]
Re / Sol[Si] / La / Sol[Si] / Sib7dim / Re[
Re / Si7 / Mim7 / La7
Refrain 1
Re Mim6[Sol]
J'ai les panards trop grands pour mes pas
Re[La] La Re Re7M9
Lycéen à perpétuité
Re Mim6[Sol
Le cartable potache sous le bras
Re[La] La Re Re7M9
Ma vie en bande dessinée.
4. Dans mon home studio d'Asperger
Candide prend son mélodica
Y joue l'exorciste de mes peurs
De l'avenir et du célibat.
Un sac de billes dans le lexique
D'un vieux va t'en guerre des boutons
J'efface sur l'ardoise magique
Les coups vaches des vaines liaisons.
Pont :
Refrain 2
Je prends des notes en pâtes à potage
Tartes à la crème à l'adultite
Mes Caran D'Ache pour vagabondage
Sont sur mon planeur insolite
7. Quand les gens me donnent des rougeurs
Je parle aux vieux chiens et aux gnomes
Pour flatter mon enfant intérieur
J'ai la pensée magique du môme
J'ai le syndrome de Peter Pan
Dans ce monde qui a fière allure
Avec son poignard entre les dents
Est-ce bien moi le plus immature
Pont :
Refrain 3
C'est d'avoir les quinquets qui clignotent
Aux coups de boule des chéries
Que je me suis fait un antidote
Infantilisant pour la vie.
Refrain 1
Tous ces zéphirs
Do Do7M
1. __Se baigner dans le lagon
Do Do7M
__Des Circée de l'outre mer
Fa Sol
Grisé de lumière
Fa Sol Do Do7M
Le présent comme unique saison
2. Un follet en camionnette
Sur des chaussées d'autre part
Larguer les remparts
Avec son baluchon de poète.
Refrain 1
Mi7[G#]
Tous ces zéphirs
La4 Lam7
Qu'on a pas osé séduire
Re7[Fa#] Sol4 Sol
La plus belle des baroudeuses.
Variation 1
Fa#m7
__Soigner les griffures du sort
Do#m7
Des p'tits moineaux tombés
Fa#m7
__Douces sutures arpégées
Do#m7
Des phalanges quatuor.
Pont : Rem7 Mim7 Fa7M Fa7M[Sol] Sol
2. Créer des monstres d'argile
Dans son improbable échoppe
Havre misanthrope
Sculpteur de figures mercantiles
3. Apprendre la solitude
D'une isba au Groenland
Où la sarabande
Des rennes inspire à la plénitude
Refrain 2
Variation 2
Comme un mouflet sur les monts blancs
Toucher les pulsars
Intrépide grimpeur d'ivoire
Attraper le vent
Refrain 3
Tous les textes sont déposés à la SACEM