
Textes compile 5
Textes compile 5
Mai 2009 Mon cygne
La7M9 La6 La7M9 La6
1. C'est un verger beau comme un avril
La7M9 La6 La7M9 La6
Un sagittaire enfin qui jubile
Do#m7 Fa#m
Tu mets mon cœur au bain marie
Re7M Mi[Re]
Mes jeans usés de Vendredi
La4 La La2 La
Dans la brai-se
2. C'est un repos à la fleur d'oranger
Devant la flamme nos ombres mélangées
Dans tes silences d'orchidées
Je vois des volutes boisés
Dans la brise
Re7M Rem7
Refrain Canard vilain
Fa Mim7
Tu supposes être et indigne
Sol4 Sol7
De mes roses.
Do
Mon cygne
Mim7
Sous ton aile blanche
La74 Lam7 Lam79 Lam7
Je calanche
Do
Mon cygne
Mim7
Sous ma plume grise
La74 Lam7
Tout cerise
Fa
Et tout frisent
Mi7 La4 La
La symbiose
3. C'est une place en montgolfière
Là ou mes vers n'ont pas de frontière
Que j'ai promis de t'embarquer
La métamorphose graver
Dans le bronze.
C'est une embellie à la dentelle
Un arc-en-ciel à travers le marcel
Mille Séraphin me klaxonnent
Quand je croise tes billes d'automne
Et de braise.
Refrain
Re
Variation Radiance
Fa#m7
Allons patauger
Sim74 Sim La[Si] Sim
Dans les eaux dorées
Re
Jouvences
Fa#m7
Sous la pluie de fleurs
Sim74 Sim
De pommiers d'ailleurs
Sol La[Sol]
Tu balances.
Variation
La passade
Mim Mim9[Re#]
On s'était connu au printemps renouveau
Mim9[Re] Do7M
Quand j'allais cueillir du cresson au ruisseau
Sol[Si] La47 La7
Je l'ai trouvé fraîche, elle m'a trouvé coquin
Do[Sol] Re7[Fa#]
Couchés dans les trèfles, j'lui ai d'mandé sa main
Sol Sol[Si] Do Do[Mi] Re7 Do Sol[Mi] Lam7 Sol
La passade…
2. Soleil étendait sa générosité
Sur les lins sauvages et les narciss's des prés
Qui s'exhalaient d'son corps en pur madrigal
J'étais un faune, elle était ma p'tite cigale
La passade…
3. On s'était baignés dans les eaux juvéniles
Pour sceller nos vœux de fiancés graciles
Dans la froide artère de ce monde végétal
Rien n'est plus beau qu'un mariage minéral
La passade…
4. Mon cœur de réglisse jouait de l'ocarina
J'étais un piètre étourneau entre ses bras
Qu'elle aimait railler devant les campagnols
Je crois qu'elle avait un grand-père espagnol
La passade…
5. Mais comm’ toute idylle a sa fin destinée
Deux mois s'écoulèrent ma couronne de laurier
Fut piétinée comme de la vile mandragore
Dans un chagrin si fort qu'il me brûle encore
La passade…
1984 / 9 février 2006 Chanson de La plénitude
La7 Rem
La plénitude
Mim7-5 Rem
Des cigognes en vol
Do Sib
Flattant les tournesols
Lam7 Rem
Des fruits rouges au sang nouveau
Do7 Fa
Qui mûrissent pianissimo
Fa7M Si7M
Du velours des blés
Mim7-5 La7
Que la brise aime caresser
Rem Fa5# La
Avec sa main de fermière.
Fa
La plénitude
Fa7M Lam7
Du silence des fleurs
Re7 Mi7M
A peine un promeneur
Mim7-5 La7 Rem
Qui cherche à poser ses fardeaux
Rem[Do] Sol[Si] Sol7
Dans les champs de coquelicots
Do7M Fa#m7-5
Des troupeaux figurants
Si7 Mim Si7 Mim
Au bal des papillons nonchalants
Lam7 Re7 Do7M Solm7 Sol[La] La7
Et le bourdon qui fait des cascades.
La plénitude
D’un ciel sans écume
Le val de Loire en costume
De champêtre liturgie
Où les vignes, pour moi, prient
Les tuffeaux tout blanc
Des murailles de paysans
Belles aux guirlandes de ronces.
La plénitude
Des parfums qui réveillent
La transe des abeilles
Je suis dans la sphère des jasmins
Un dimanche au mois de juin
Je suis la plume du conteur
Qui se laisse porter en douceur
Sur la page vierge des prés.
La plénitude
De l’instant retrouvé
A l’ombre d’un pommier
De l’horizon dilaté
Qui écarte ses draps ambrés
Des chemins dormants
Dans l’ivresse d’un mimosa
Et que je ne réveillerais pas.
Musique1983 texte 1992/2009. Cachot dodo, cachot bobo.
Mim
1. J’sais pas qui t’es ni c’que t’as fait
Mim
Mais j’pense à toi quand t’es au frais
Re La Mim Re La Mim
__ Cachot dodo, __ cachot bobo.
Mim
T’as pris du plomb dans l’estomac
Mim
Pour deux barreaux entre tes doigts
Re La Mim Re La Mim
Cachot dodo, cachot bobo.
Mim
C’est le mois d'mai dans l’autre monde
Mim
Mais c’est février dans ta tombe.
Re La Mim Re La Mim
Cachot dodo, cachot bobo.
Fa#m Mim
Y’a ton âme qui se mue
Re Mim
Et s’promène dans les rues
Fa#m Mim
Mais ton corps dans la pierre
Re Do
Qui se gèle le derrière.
2. T’as pas d’marraine mon Pinocchio
Qui viendra te frotter le dos
Cachot dodo, cachot bobo.
T’es qu’une marmotte obligatoire
Réveillée aux heures de parloir
Cachot dodo, cachot bobo.
Quand ton geôlier a mal au foie
C’est son pinard qui fait la loi.
Cachot goulot, cachot bobo.
Y’a ton œil dans l’brouillard
Qui éclaire un corbillard
Pas de fruit dans ton antre
Pour calmer ton bas ventre,
3. Tu n’oublies pas qu’tu sais marcher
Plus de dix mètres sans t’retourner
Ca t’rend marteau, cachot bobo.
Y’a peu d’bon juges pour les paumés
Surtout si t’as les poches trouées
Cachot dodo, cachot bobo.
Y’a qu’la faucheuse qui voit pareil
La mauvaise herbe ou bien l’oseille
Cachot dodo, cachot bobo
Caveau dodo, tchao bobo
Caveau dodo, tchao bobo
1991 Comme éphémère
Rem Sib6
1. On vivait comme éphémère
Do6 Rem
A coup d'tabac et de bière
Sib6
Sur les tables des bistrots
Do6 Rem Mim7 La79b Rem Sol[La]
La comédie des poivrots, des poivrots.
Rem Sib6
Rien dans les mains, tout dans les tripes
Do6 Rem
Gueule au micro entre deux pintes
Rem Sib6
Noyant le spleen comme une grippe
Do6 Sib6 Mim7 La79b Rem Sol[La]
On jouait nos vie sur une quinte, une quinte.
Refrain:
Rem Lam7
Y'avait des clowns improvisés
Solm7 Lam7
Un accordéon de pompier
Rem Lam7
Des poignées de mains fraternelles
Solm79 Lam7
Des belles qui tanguaient sur l'autel
Mim7-5 La79b Rem
Des pas de danse, verre à la main.
2. On dansait comme éphémère
Par dérision, par colère
Dans les coulisses interdites
Des tangos de dynamite.
Et les filles s'ouvraient des yeux
Se perdant dans nos remous
Nous étions pareil dans le creux
Des limbes sans garde fous.
Refrain:
Y'avait des clowns jouant du glaive
Un accordéon bon élève
Des poignées d'billets pour Neptune
Des jeunes qui nous croyaient la lune
Des pas de danse, verre à la main.
3. On s'plantait des roses dans le cœur
A coup de verbes surnaturels
En ignorant passer les heures
On jouissait dans ce bordel, notre chapelle.
On s'aimait dans cette odyssée
Feignant l'éternelle jeunesse
On était beau sans se forcer
Et s'exhibait dans nos ivresses, dans nos ivresses.
Refrain:
Y'avait des clowns démaquillés
Un accordéon éraillé
Des poignées de sel dans la bière
Des vieux qui faisaient leurs prières
Des pas de danse vers le destin.
RENDEZ-VOUS
Solm Rem7 Mib7M
Il y a des jours à se jetter sous la terre
Solm Sib7 MibM
Avec le vers solitaire
Solm Rem7 Mib7M
A végéter dans ses draps de pissenlits
Solm Sib7 MibM
Pourquoi qu'elle est repartie
Dom7 Dom76
Avec ce grand costaud
Rem7 Sol47 Solm7
De maqu'reau
Dom7 Do79
Avec cet abruti
Rem7
Ferrari
Sib Fa Sib
Refrain : Mais depuis j'ai des rendez-vous
Fa Sib
Des joues-contre-joues
Fa Solm
La foire aux bisoux
Rem7 Mib
La plage aux seins doux,
Sib Fa Sib
La garçonnière sur un cirrus
Fa Sib
Où l'homme erectus
Fa Solm
Me compte les puces
Rem7 Mib
Qui passent et me sucent
Mim75b
Mon pécule
Il y a des jours à bouffer de l'anthracite
S'asseoire sur un' stalagmite
A se regarder arrosé d'eau bénite
De sa retraite en granit
J'aurais pleuré mes cornes
Au cap horn
Le poing sur la touch' pause
Andropause
Refrain :
Il y a des jours que j'habill'rais bien de nuit
Mon p'tit bonheur s'est enfuit
Naufragé du coeur et du boeuf aux bécots
Elle m'a fait un si dans l'do
Avec mon vieux copain
Du gratin
Avec ce salsifis
De Neuilly
Refrain :
Les disques mythiques
Rem Do6 Sib7M Sim75b
J’lance des confettis sur les flammes
Solm7 Sib7M La[Sol] La7
Où brûlent d’émouvants sésa - mes
Solm7 Lam7 Solm7 Lam7
J’pense à trois temps, je rengai - ne
Solm7 Lam7 Sib7 Do7
La casquette de misai - ne
Fa Lam7 Rem7 La79b
Flottent des cigales sur les va - gues
Rem Do6 Mim74 Solm7 La4 La7
Les lend’mains qui chantent, quelle bla - a- gue !
Re Re7M9 Re6 Re7M9
Refrain : Tournent les disques mythi - ques
Re Re7M9 Fa#7dim Si7
Le swing des boites à musi - que
Mim Si7 Mim La
Du gros rouge au bal des mouettes
Mim7 La7 Re Re7M
Des congés payés au muset - te
Re7 Mibdim Sol6
Tournent les grands limonaires
Do#m75b Fa#m7
Des illusions d’après guerre
Mim75b La7
D’après guer - re
Re Re7M9 Re6 Re7M9
Cris des poulbots faméli - ques
Re Mi7 LaAug Re
Rondes des notes héroï - ques.
Sous les carillons de bohème
On s’en prend des tartes à la crème
Gueule de moineau, fleur de zone
Etouffés dans l’hexagone
Tous des témoins de la débâcle
On clandestine du spectacle
J’trouve des violons dans vos poubelles
Des romances dans l’eau d’vaisselle
J’fais des mensonges à mes songes
Pour l’Olympia, j’pass’l’éponge
Le foulard, ma sainte relique
Noir’, la goualante apolitique.
Le peintre.
Dans mon atelier là-haut sur la butte
De mon fusain, j'habille la toile de jute
A travers la lucarne un faisceau de lumière.
J' dessine les fées comme au funiculaire
Qui montent et descendent jusqu'à la nuit tombée
Quand je ne connais de bras que ceux de Morphée
Refrain : Je suis un peintre bohème
Qui, des bouquets de gemme
Devant son quignon, dépeins.
Et comme Mars en carême
Je récolte ce que je sème
Parfois frôlant la folie
A me confronter au génie
Moi la triste mine, pinceau sans talent
Je trempe dans ma palette d'arguments
Ces bleus d'outre mer, indicibles douleurs.
Comme un automate, j' me remets au labeur
Et m'étonne d'avoir la force du titan
Ses yeux arrosés des coloriages du temps.
Refrain :
Dans mon musée, j'vagabonde
Je me tape la Joconde
Et soudain dans mon sommeil
Je me coupe l'oreille
Avant que les rires et l'ire me consument
Sans trop m'endormir sur mes lauriers posthumes
Je barbouille à travers mon regard qui se fane.
Même si j'en entends certains qui ricanent
Fantôme de Cézann', de Modigliani
Je continuerai à composer sans vernis.
Paroles de Izanne
Le cauchemar de l'ange
Mi Mi6 Mi7M Mi Mi9 La7M Si7 Mi7di Si7 Mi
Mi Mi6 Mi7M Mi Mi9 La7M
Le cauchemar de l’ange
Si7 Mi7di Si7 Mi
D’Achille le talon
Mi Mi6 Mi7M Mi Mi9 La7M
Faire ce qui te mésange
Si7 Mi7di Si7 Mi
Ne plus être un mouton
Do#m7 Fa#m7
Un corps sur la civière
Si7 Mi7M
Céleste guerrier
La7M Fa#7
Recouvert de poussière
Fa#m7 Do7dim
Dans le charnier
Mi Mi6 Mi7M Mi Mi9 La7M
De l'effroi, la vendange
Si7 Mi7di Si7 Mi
Au tocsin du canon
Do Mi
Sans le QI d’Einstein
Si7 Mi
Voir les choses en face
Do Mi
Juger par contumace
Si7 Mi
Le docteur Frankenstein
Le nectar de la fange
De l’exil, le sillon
Oser ce qui dérange
Transmuer en démon
Transcender la matière
Se moquer du bûcher
Ne plus fair’ de prières
Être apaisé
L'addiction pour l'étrange
Pousse fleur du bubon.
Fantômiser mieux qu’Einstein
Dans le temps et l’espace
Enfin avoir l’audace
Du docteur Frankenstein
Paroles de Izanne et Frédéric Bégnon
1989-2012 Danse, danse
Rem La7
1. L'hiver se rhabille
Rem Re7
Au nez des jonquilles
Solm Re7
L'azur fait ses trilles
Solm
Au ramage des prairies
Fa7 Sib
Chemine chenille
La4 La7
V'la les beaux jours.
Rem Lam Sib7M Do7
Refrain: Danse, danse, chante, danse, danse
Fa Sol La7 Rem
Tape du pied, tes amours s'ensemencent
Rem Lam Sib7M Do7
Danse, danse, chante, danse, danse
Fa Sol La7 Rem
Tape des mains, ton pouls bas la cadence.
Solm7 La7 Rem Sib
Variation I: Les cloches sonnent la Pâque
Fa La7 Rem
Dans un joli tintamarre
Solm7 La7 Rem Sib
Floréal en chapeau claque
Fa La7 Rem
L'aquaphonie des tétards
Refrain: Danse, danse, chante, danse, danse
Tape du pied, tes amours s'ensemencent
Danse, danse, chante, danse, danse
Tape des mains, ton pouls bas la cadence.
2. Une abeille affole
Deux pies qui décollent
Un vieux rock and roll
Près du chat qui s'envole
Que poussent les trolls
V'la les beaux jours.
Refrain:
Variation II: Aux première violettes épanouies
Les filles ont la braise au regard
La jupe qui émoustille
Le plus prude des gaillards.
Refrain:
Musical: Rem Lam7 Rem Lam7 Rem Lam7 Rem Lam7 x2
3. Le printemps dessine
Sur le toit des usines
Des brins de glycine
Pour nos coeurs qui s'avinent
Un parfum d'épine
V'la les beaux jours.
Refrain: X 2
Blues fait divers
Rem
1. Il était un chef d'entreprise
Respecté et craint comme la lise
La7 Rem
Dans son usine de petits poix
Depuis peu dans la région
La7
Et dopé aux subventions.
Refrain :
Solm Sib Do Rem
Blues, blues, blues fait divers.
Solm Sib Do Rem
Blues, blues, blues fait divers.
2. La politique, les pots de vin
Il avait les édiles dans son poing
Le golf, le club Rotary
Voitures de luxe et même la Rosette
Sa femme était plutôt discrète
Refrain :
3. Il était un bon catholique
Y a pas de mal a se faire du fric
Ses salariés très mal payés
Des rumeurs couraient sur son dos
Mais tu fermes ta gueule quand t'as du boulot
Refrain :
4. Il est partit sans laisser d'adresse
Laissant ses ouvriers en détresse
Ceux là même qu'il a exploité.
Patron voyou et scandale
y avait marqué dans le journal
Refrain :
5. Son usine était-elle une façade
Pour blanchir de la thune crade ?
Nul le saura jamais.
Aura-t'il bénéficié de protection
Pour s'être envolé avec son pognon
Refrain :
Quel est le sens
Intro : Re A Bm G F#m Em A7 Re
Re
1. Habillés d'illusions
La
Au jeu de rôles sceptiques
Sim
On cherche un Champolion
Sol F#m
Une antimatière, une mystique
Mim
Dans l'aride canyon
La7 Re
Que ma conscience soupçonne.
Refrain 1:
Re Fa#m7
Quel est, quel est le sens
Sol La7
De nos ballets sans importance.
2. L'art qu' on croit éternel
Comme le serment d'hypocrite
L'angoisse existentielle
L'acide véracité des mythes
Dans l'intestin des peurs
On se fourvoie dans les leurres.
Refrain 2:
Re Fa#m7
Quel est , quel est le sens
Sol La7
De nos ballets sans importance.
Re7M Sim7
Ma fugue se planque
La7 Sib7dim
A l'arrière du mur de Planck
Re Mim7 Fa#m7 Fam7 Mim7 La7
Est-ce le néant ?
3. Les damnés clairvoyants
Portant des fardeaux d'esthète
Sous le fard affligeant
Le doute est le propre du poète
La foi est pour les autres
Je n'ai pas besoin d'apôtre.
Refrain fin:
Quel est, quel est le sens
De nos ballets sans importance.
Quel est, quel est le sens
De nos chahuts sans importance
Ma fugue se planque
A l'arrière du mur de Planck
Est-ce le néant ?
Final : Re Mim7 Do Re Mim7 Do Re Mim7 Do Re Mim7 Do
ARMORICAINDIENNE
Bergère de bison
Au regard de braise, de comanche
Je chasse le mouton
Les langues sans racines je tranche
En robe d'horizon
Vêtue de leurs habits de dimanche
Pieds-nus ou en talons
Le fer ancestral au bout du manche
Armoricaindienne
Sur ma terre battue
Par des plus forts que moi
Comme la pluie battante
Je brandis Gwenn ha du
Coeur en guerreArmoricaindienne
Coeur de pierre
Armoricaindienne
Au sang de garnison
J'ai passé ma première nuit blanche
Sous leurs coups de canon
Le chaman fume entre quatr' planches
J'ai connu la saison
De leurs sales mains sur mes hanches
Implorez mon pardon
Je serai l'enfant de la revanche
Armoricaindienne
Sur ma terre battue
Par des plus forts que moi
Comme la pluie battante
Je brandis Gwenn ha du
Coeur en guerreArmoricaindienne
Coeur de pierre
Armoricaindienne
Paroles d’Izanne
Je t’aimerai malgré tout.
Intro : La79b La9[Sol] Rem6[Fa] La[Mi]
Rem La7
1. La fontaine du jour tarie au crépuscule
Mim6 Re7M
La renaissance que j’espérais sous ton pull
Rem La7
La nuée haletante des bouches affamées
Mim6 Rem7
Que les fruits du hasard n’ont pu rassasier
Solm79 Do7
Le génie fustigé dans la nausée rotante
Do7M6[La] Sib7M
L’ogre médiatique des masses impotentes
Sib7M5# Sol74
Les peuples de l’Est enrichis à l’uranium
Fa7M Rem6
L’étoile du poète fanée dans l’aquarium
Sib7M6 Solm7 Solm6
Le swing de l’accordéon au nez du jeunisme
Lam7 Fa#75b Fa#m75b
L’astre du jour pour y griller ton fatalisme
Sib6 Fa[Mi] Mi7
L’appel du pastis qui ronge les prolétaires
Sol[La] La7
Dans des obsèques silencieuses pour la terre.
Fa#5#[Do#] La[Do#]
Refrain :
Rem7 Solm79
__Je t’aimerai malgré tout.
Lam7 Fa#m75 Mim75b[La] La746
__Je t’aimerai malgré tout.
2. L’appât du gain pour ferrer même la colombe
Le bien et le mal, rabibochés sous la tombe
Les barreaux du maudit scellés pour un baiser
Mille démons, dans la nuit, prêts à s’éveiller
Les yeux déchirants du chien mourant pour la science
Le cancer qui nous déchoit de la transcendance
Le ventre du touriste gonflé de pétrole
Noir ton regard quand je me couvre d’un bémol
Le fric opiacé qui arrose les canailles
Le parfum des mines et les prothèses en ferraille
Le vol du bourdon sacrifié au numérique
La conscience traquée dans son antre chimique.
Refrain :
2, L’adagio de l’hiver quand je pleure tes dentelles
Les hauts fourneaux chagrinants les glaces éternelles
La langue pasteurisée des peuples sans art
Tes chaussures, dans mon tunnel, qui s’égarent
L’assemblée des démagogues qui nous étouffent
Le grand frère américain ou la grande bouffe
La vérité qui n’existe plus et pourtant
Les milliers de soleils qui flottent au firmament
L’innocent qu’on fait durer aux soins palliatifs
La sirène, l’énamouré et les récifs
Tous les candides, égarés dans la jungle urbaine
Malgré ton royaume et ma roulotte, ma reine
Refrain :
Belle en jean
Rem Do6 Sol7[Re] Do6
1. __Ta jeunesse_ est dans le mail
Rem Do6 Sol74[Re] Sol7[Si]
__À délurer la pétanque
Rem Do6 Sol7[Re] Do6
__Éberluée sous ton chapeau de paille
Rem Do6 Sol74[Re] Sol7[Si]
__Par tes hanches de calanque.
Mim Re6 La7[Mi] Re6
__Garçonne au gazon châtain
Mim Re6 La74[Mi] La7[Do#]
__Aux ciseaux d'argent tondu
Mim Re6 La7[Mi] Re6
__Tu confesses aux regards calotins
Mim Re6 La74[Mi] La7[Do#]
__Ton pieux corsage ambiguë
Refrain :
Mim Sim7
_Bouge, belle en jean
Do#m7 Mim6[Do#]
__Ton cul en cœur
Mim Sim7
_Rouge est la trombine
Do#m7 Mim6[Do#]
__Des vieux censeurs.
Pont : Mim7 Fa#m11 Sol6 La79 Mim7[Si] La49 La9
2. Jolie panthère à rollers
Née des bas fonds de l'Olympe
Entre deux genres attise l'ardeur
Des commères sous leur guimpe
Androgyne à la splendeur
Des averses ensoleillées
À ton jubilé je s'rai noceur
La morale déniaisée.
Refrain :
Pont :
Musical :
3. Gracile aux muscles d'airain
Roule entre mâle et femelle
Sur tes patins à roulettes afin
De pirater les venelles
Refrain : 3 X
Tous les textes sont déposés à la SACEM