
Textes compile 7
Textes compile 7
Paisible.
La7M
Paisible
Re7M
Un après-midi sans projet
Do#m76b
Possible
Re7M Mibm75b
Un plumard tressé pour la paix
Fa#m7
Risible
Do#m7
Les gagneurs bling-bling burn-out
Re7M Mibm75b
Passible
Mi7
De vingt ans à vivre au mois d'août.
Paisible
Un chien dans l’été qui s’achève
Possible
Pour les nerfs, appel à la grève
Risible
Pieuvre emmêlée du capital
Passible
De la peine à branler que dalle.
Paisible
Un coin de gazon dans la zone
Possible
Un' poussièr' dans l’œil du cyclone
Risible
Canards des fanfares commerciales
Passible
D’un séjour au bloc sidéral.
Paisible
La paresse érigée en sagesse
Possible
Pénards loin des turbines à stress
Risible
Le discours patronal aux dupes
Passible
D’une amande à griller sous ta jupe.
Paisible
À l’enterrement d’un courage
Possible
Des vacanc's pour tous les blindages
Risible
Diogène au milieu du trafic
Passible
De perpette à larguer la clique.
Juin 1994. La solitude.
Re
Refrain : La solitude a baissé ses rideaux
Sol7M Mim7
Sur mon cinq point zéro
La7 Mim7
A la loterie de l’ennui mon biquet
La7 Sim
T’as gagné le gros lot.
Sol
Faut désapprendre la vie
Fa#m Si7
Sans regarder derrière, mais si
Mim Mim[Re#]
J’ai perdu aux dames
Mim[Re] Mim[Do#]
Sous l'effet de la gomme
La7 Re
Et l'injure qui se trame,
Fa[Re] Mi[Re] Mib[Re] Re
Re Sol
J' pass' mon temps dans les plumages
La7 Re Re[Do#]
Dans les sphères à l'ère du ciment
Sol[Si] La[Do#]
Je dessine dans les nuages
La#7dim Re[La]
Des pochtrons pour les p’tits enfants.
Mi[Lab] La[Sol] Re[Fa#]
Refrain :
J' m'arrime à la cheminée
Où brûlent mes voil's, mes regrets
Je compte mes larmes tomber
Sur mon dîner de soupe au lait.
Refrain :
J’traîne mon boulet sur les ports
Et quand j’croise un beau p’tit canon
J’préfère retrouver mon décor
Mes charentaises et mon violon.
Refrain :
Nous sommes des âmes.
Mim47
Nous sommes des âmes
Lam6[Mi] Mib7dim
De la confrérie des morts
Re7 Do7M
Qui naviguions dans des corps
Sim7 Lam27 Si75# Si7
Sur un vaisseau fantôme.
Nous sommes les spectres
D'anciens citoyens d'la terre
Que le troisième millénaire
A viré d’son orbite.
Mim Sol Do Lam7 Re[Fa#]
Refrain: L'au-delà est un triste placenta
Mim Sol Do Lam7 Re7[Fa#]
Pour celui qui faisait des entrechats
Sol Lam[Sol] Fa75b
Entre le ciel et l'enfer
Mim Do Si Do7
Sur le plancher de nos pères
Fa7M Mi
Le monde.
2. Nous sommes des âmes
Des chorégraphes d’ellipses
Mariés de l'apocalypse
Qui pleurons notre mère
Nous sommes les spectres
D'un rêve bleu avorté
Des somnambules attristés
Qui comptons les comètes.
Refrain:
3. Nous sommes des âmes
De la confrérie des morts
Qui naviguions dans des corps
Sur un vaisseau fantôme.
La terre.
1991 Balade pour un suicidé.
Do#m
Accroché aux néons
Fam7/Do#
Par un nœud tragique,
La7dim La#7
Le regard de faucon
Do#m/Si Do#m/Sib
Il vous fait la nique.
La7M Sol#m7
Comme une marionnette qui sommeille
Fa#m7/Si Si
Trop fatigué sans doute du soleil
La6 Lam6 Mi/Sol#
Qui font apparaître
Fa#m7 Do7dim Mi[Si] Mi[Re]
Les brûlures de l'être.
La7M Sol#m7
Refrain: C’est bien joli un suicide
Fa#m Si/Re#
D’un charmant et beau garçon
La6 Lam6 Mi
Qui pend au plafond
Fa#m Fa#m7[Si] Mi[Do#]
Comme u - ne cédille ?
Sibm7La6 Sol#m7/Si Dodim Do#m
La bouche émerveillée
Du dernier soupir
Où se sont envolés des mots martyrs.
Il chevauche dans les steppes de la mort
Qu’il a si bien vu de son Labrador.
La mélancolie
Couvait dans son lit.
Refrain:
C’est une extravagance
A bon marché,
De faire sa révérence
Ainsi perché.
Et jouer les épouvantails à mortels
Toi l’apprenti trousseur de chanterelles.
J’aurais du t’entendre,
T’aurais pu m'attendre.
Refrain:
Texte Octobre 2004 Deux heures du matin. Musique 2015
Mib6
Deux heures du matin
Rem75#
Il fait déjà grand jour
Do7Dim
Je sors dans le jardin
Sib6
Fébrile et les pas lourds.
Mib6
Y’a des ombres par terre
Rem75#
Accolées à personne
Do7Dim
Le silence est un suaire
Sib6
Qui pèse quatre tonnes.
Mib6
Mon marronnier tout nu
Rem75#
Se tord sous l’indicible
Do7Dim
Il pond des inconnus
Sib6
Des matières impossibles.
La7
Je suis tout minuscule
Re
Au bord des trous sans fond
Solm[Re]
D’où sortent des gélules
Re7
Des fièvres d’oreillons.
Trois heures du matin
Le ciel est bleu goudron
Des effrois enfantins
L’insomnie des photons.
Le clocher de l’église
Transperce ma comptine
Sur ses ardoises grises
Cette lueur latine.
Je sens la finitude
Plus rien n’est à venir
Même mon souffle est rude
Cette aube est à vomir.
Le théâtre est fermé
La pièce des promesses
S’achève sous mes pieds
Les lombrics me caressent.
Quatre heures du matin
Il fait déjà moins jour
La nuit reprend la main
Et le sommeil son cours.
Je suis l’ombre sous terre
Accolées à personne
Le silence est suaire
Qui pèse quatre tonnes.
Comme un doux rêveur
Do Sol[Do]
1. Comme un doux rêveur
Fa[La] Sol7 Fa7M
Fantasque surdoué des bistrots à grizzly
Fa[Sol] Do Re[Do]
De vers souffleur.
Do Sol[Do]
Chercheurs d'inutile
Fa[La] Sol7 Fa7M
Talocheur de mouches, expert en anarchie
Fa[Sol] Do Re[Do]
Prolo stérile .
Do Sol[Si] Sib67M
Montreur de rictus
Solm7 La7 Rem Rem[Do]
Diogène tatoué de la glotte,
Mib7dim Si7 Mim Do7M
Un spationaute dans l'abribus
Solm7 La7 Rem Rem[Do]
Un orpailleur qui barbotte.
Sol[Si] Fa[La] Sol7[Si] Fa[La] Sol4
Dans sa démence.
Refrain:
Do Fa[La]
Il a les cheveux des cancres champêtre
Sol[Si] Do
Le discours fruités
Do Fa[La]
Noctambule dans la chimie de l'être
Sol[Si] Do
Mariole invétéré.
Fa[La] Sol[Si] Mim7 La74 La7
En immersion dans ses cuisines imaginaire
Rem Mib7dim Mi4 Mi7
Il a le pull à l'envers.
La Re[Fa#]
Grand orateur de fadaises soumisent
Mi[Lab] La
Aux électrochocs
La Re[Fa#]
Le spéléo a les glandes qui frisent
Mi[Lab] La Fa[La] Sol7
Dans son vieux paddock.
2. Comme un doux rêveur
Miraculé du schnaps et des cours civisme
De verres siffleur
Collecteur de rien
Mousquetaire à scooter, qui déploie son autisme
Un punk à chien.
Dans l'ordre total
C'est un danseurs aléatoire
Un joueur de triangle coïtal
Emmitoufflé dans son nichoir
De fils d'esthète.
Tristesse
Sim Sim7M Sim7
1. Tristesse, enrhumé au parfum des roses
Sim6 Sim5+ Mim
Ivresse, toi qui ne vois plus que l'ombre des choses
Fa#m7 Sim2sus Sim
Renoir nécrose.
Mim Mim[Re#] Mim[Re] Do#m75b Do7M
Serments, érodés sur la stèle en os
La7 Re Re9[Do#] Mim[Si] Do#m75b Fa#7[Do#] Mim[Si]
Absurde, le convoi de nos regrets vers la fosse
Fa#[La#] Fa#7 Sim
L'adagio d'hypnos.
2. Tristesse, la trisomie à la roulette
Bassesse, Eugénie, le tétard de l'éprouvette
Beauté obsolète.
Tout seul, dans ce frigo sans dieu ni maître
Quand la radio du soleil cessera d'émettre
Être et disparaître
3. Tristesse, suicidés au nom du coeur
Paresse, les vides greniers du jour du seigneur
Les murs du labeur.
Le champs des rides pour semer nos silences
La pesenteur des archives de la conscience
Ma douce indolence
4. Tristesse, son cochon qu'on livre au boucher
Jeunesse, l'épitaphe sur la 4L broyée
Les femmes fanées
Médor fatigué qui baille uranus.
Mon allergie à la poudre noire des phallus
Le port terminus.
Décembre 1993 Mon ami le renard (à Bernard)
Mon ami le renard est mort.
Il y a longtemps, sur son char d’or,
A l’hôpital des derniers apaches.
Il est partit sans déjeuner
A ma table, les cèpes sont fanés
Elle est amère la bernache.
Mon ami, son terrier est vide
Vieux mécano aux cieux des druides
Il demeure en roux sur mon vélin.
Il s’est taillé sans prévenir.
Sa bonne bouille s’est fait enfouir
Dans le bosquet de mon chagrin.
Mon ami le renard, trop tard
Je t’écris ces bleuets de geignard
L'amitié ne souffre pas du temps.
Chante, merle enchanteur chante
Dans les chênaies des années trente
En mémoire du pot' le gitan.
La rue.
Lam7 Sim74 Sib75b Mi79b Lam7
La rue qui descend vers la plage, l’océan
Rem79 Lab7dim Do7M9 La7 Rem7 Si7Dim Mim/La Lam7
Est si calme qu’on oublie nos tristesses maladives
Rem79 Mim7 Lam7 Rem7 Sim74 Mi79
A des couleurs qui se nourrissent des moiteurs lascives
Solm7 Do79 Fa7M
D’un après-midi
Mi2/Lab Lam7
Où l’esprit du monde dérive
Sib7M Do6 Sim74 Mi79# Lam7 Mim27 Lam7
Comme un parfum à la vanille.
La rue qui descend vers la plage, l’océan
Médite sous la gloire de l’azur en plein phare
Dans des soupirs, ces vains échos baroques des guitares
Cet après-midi
Où l’esprit fugueur se hasarde
Et s’arrache à son lit de mansarde.
La rue qui descend vers la plage, l’océan
Est déserte comme est muette la douleur des déluges
Elle mène au grand fonds des noyers, les transfuges
Les après-midi
Où les vents de nos querelles terrienne
Agitent une houle inhumaine.
La rue qui descend vers la plage, l’océan
Dévale nos sens vers « La cour des mirages »….
Janvier 1985/2015 Je lève mon verre.
Sim Sol7M
Je lève mon verre
Do#m75b Fa#7
A tous ceux qui boivent pour oublier
Do#m75b Fa#7
Ivrognes coléoptères
Sim2sus
En bas des escaliers.
Mim7 La7
Je lève mon vin
Re7M Do#m75b
Au bistrot des désespérés
Fa#7 Sim
Au bord du déclin.
Re Do#7
Je lève ma main
Fa#m
À l'amant prostré
Sim
Dans sa cuvé
Mi7 La7M
Cet animal chagrin.
Fa#m Do#7 Fa#m
Dans l'aquarium à blonde
Re Do#7 Fa#m
Des noyés me secondent
Sim
Les cellules grisées
Sim[La]
Déguisent l'homme
Do#m75b
En dauphin noir exalté
Fa#7
En mer de rhum,
Sim
Je vois dans ma pinte
Sim[La]
Qu’il n’y a pas de sainte
Do#m75b Fa#7
Pour les avaleurs d'absinthe.
Je lève mon verre
A tous ceux qui tètent au chapeau
Des mamelles d'éther
Au pied des escabeaux
Je lève mon cul
A la goualante fanée
Qui poivrote à la rue.
C’est le théâtre des gens
Qu’ont mal tourné
Qui ont tellement pleuré
Qu'on dirait des mutants.
Des ombres en décadence
Au litron des violences.
Je lève ma bière
A l’Atlantide
Qui a perdu sa terre
O l'océan perfide.
Je bois comme un trou
Les larmes de l’amour
Comme au goulot des dessous.
Sim Sol7M
Je lève mes bras
Do#m75b Fa#7
A ceux qui gueulent pour conjurer
Do#m75b Fa#7
Leur acide rumba
Sim Sol
En haut de leur cuité.
Et je lève mon corps bis
A tous ceux qui crient pour supplier
Que la chance va tourner
Qu’ils remontent l’escalier
Tout en haut, tout en haut
Jusqu'au dernier degré.
Cramoisi théâtre
Sol Sim7
1. Nos comédies sur les planches
Fa Lam7
D'où je ne suis jamais revenu
Mib Re74 Re7
Tes charades révolues
Sol Sim7
Binoclarde des dimanches
Fa Lam7
Je te retrouverai dans les nues
Mib Mim75b Lam7 Re7
Dans nos costumes d'absolu.
Refrain:
La Do#m7
Cramoisi théâtre des jeux Distréens
Do#m75b Fa#7
Hanté de tirades juvéniles
Sim7 Mi75# Mi7
Je t'entends des coulisses aux défunts
La Re6[La] Sol96 Sol6
Dans ma langueur imbécile.
2. Nos parodies d'insouciance
Devant les strapontins qui baillaient
Et la mort qui te soufflait
Le rôle de la pénitence
Dans la compagnie de plaisantins
Le rouge rideau tombait
Refrain:
3. Jolie camarade sur scène
Tes répliques coulent dans mes reins
Dans ce décor de chagrin
Acte I des amours vaines
Qui clament des rêves lycéens
Sous son loup de tragédien.
Refrain:
La nostalgie.
Re Sol6
Quand on appel au secours
Do Re
Les « je t’aime »embellis
Sim7 Sol7M Re
Sur les photos de l’amour,
Ce n’sont que des voix pâlottes
Dans les méandres du souvenir
Qui pardonnent les fausses notes.
Mim Solm Re
Refrain : Vivre le passé pour le présent
Sol
C’est dommage
Mim Solm Re
Sur un bel écran en océan
Do Sim7
Le naufrage.
Les belles rebelles pop-and-roll
De la bohème adolescence
S’écaillent en soupirs alcool.
Les bleus vergers de l’enfance
Ont jauni dans les albums
Sous l’injure de la cadence.
Quand on demande aux années
Ce qu’il nous reste des flirts
Aux chevets des lettres usées.
C’est l’eau salée qui scintille
Sur les cernes de mon âme
Quand je veille sans famille.
18/03/1996 Les voyages immobiles.
Do
Je regarde
Fa Fa[Sol] Do[Sol]
S’envoler aux sanglots du couchant
Do
Quelques pigeons
Fa Fa[Sol] Lam
Messagers de mes apathiques penchants
Fa Sol7
Immobile comme une antenne
Mim7 Lam
Plantée dans la province
Fa Re7[Fa#]
Quand la lune me pince
Fa[Sol] Sol
Je capte des foraines.
Je devine
Sur l'horizon, danser les ombres des chameaux
Quelques pagodes
Des femmes girafes, la mer d'Aral, San Francisco
De mes rameaux de saule pleureur
Je contemple des barques
Sur la rivière du parc
J’suis pas un migrateur.
Solm Solm5+ Fa
Refrain: Je sais l’Afrique et ses musiques fauves
Fam Sibm7 Mib
Se réveillant de ses blessures mauves
Solm Solm5+ Fa
Je sais l’Asie et ses lumières étranges
Lam Lam5+ Sol
Se réveillant de ses blessures oranges.
Si Do Re Mi Mi[Re]
Et j'en pleure de joie
Je m’enfuis
Par des volutes de stylo extralucides
Je voudrais
Barrer mon luth sur des atolls apatrides.
J’ai les deux pieds dans l’même sabot
Mais ma baignoire est un jet
Qui m’emmène à Papeete
Butiner des maillots.
Refrain:
Je regarde
S’envoler des caravelles pour Singapour
Comme on soupire
Au gré des violons du génie de Salzbourg
Immobile ô Jules Verne
Moi mon île mystérieuse
Est en mer ombrageuse
Dans un champs de luzerne.
Refrain:
Le néon
Re
1. Si tu pouvais saupoudrer
Des fragments d'étoiles
Do#m7 Fa#79b Fa#7
À ma fenêtre fatale
Sim7 Mi7
Tes paradoxes de Lady
Lam7 Re7
M'ont éteint l'envie.
Sol
Si j'ai le verbe halogène
C'est pour écrire au sang
Fa#m7 Si75# Si7
Quelques strophes au bois dormant
Mim7 Do7M
Des nausées de l'amour
Lam7 Re74 Re7
J'ai vomis du velours.
Variation 1:
Sol Re[Fa]
Si t'avais des remords
Rem[Fa] Mi79b Mi7
Comme si avec des si
Do6 Fa#m75b
Je pouvais tirer la flèche d'or.
2. Si je savais libérer
Le corbeau aqueux
Sous ta combinaison en feu
La métaphysique des lèvres
A calmé la fièvre
Si tu pouvais éclairer
De tes roses lampions
Ma crypte de Tartempion.
J'irai jusqu'au matin
M'épiler le chagrin.
Variation 2:
Si tu devais rev'nir
Comme si avec des si
On pouvait le destin infléchir.
Refrain :
Sol Do Re
Je veux ton néon au néant
Sol Do[Mi] Re[Fa#]
Tes incandescentes mirettes
Sol Do Re
Je suis malaisé sans le chant
Sol Do[Mi] Re[Fa#]
Des lentes agonies des Juliette.
Sol Fa La7
J'y vois plus rien dans mon refuge.
Refrain :
Variation 3:
Si tu pouvais m'aimer
Comme si avec des si
Je pouvais à nouveau t'embraser.
Refrain :
Le silence des zèbres
Intro : Rem La4/7 La7
Rem Rem7
Dans mon bain de douance
Lam9 Lam
Coulent des idées brunes
Sim7/5b[Mi] Sim7/5b
Sur la blancheur immune
Lam Mi7/4 Mi7
Comme une transhumance
Lam Rem7
Et mon corps se rature
Sol7/4 Sol7 Do Do7M
Achromate savant
Fa7M9 Fa7M Sim7/5b Mi7/9b
Savonné de rayures
Lam11 Fa6 Re[Mi] Mi7 Am9
Par le fouet de mon sang...
Ma tête s'acouphène
Sous des signaux de larmes
Et me strient de vacarmes
Les beautés de gangrènes,
Heureux toi qui ne sais
Au creux de tes vertèbres
L'absence de la paix
La faiblesse des zèbres...
Mon troupeau de damnés
Est un souffre-douleur
Parmi les équidés
Se jouant des couleurs,
Et leurs ombres planquées
Pétries de leurs frayeurs
Saignent de toute ampleur
D'une peau hachurée
Il brûle trop meurtries
Dans leurs os efficients
D'errantes insomnies
Aux pupilles immenses
Et leurs danses lézardent
Corrosives et de chlore
Les traces des charades
Sur leurs flancs bicolores.
Chanceux toi qui oublies
Toi qui suis ton chemin
Sans lacérer tes reins
Sous le chant de ses cris
Quand j'inonde et vomis
Le malaise funèbre
Dans la traque maudite
Du silence des zèbres.
Paroles de Milady Write
Tous les textes sont déposés à la SACEM